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Opération Napoléon
Titre : Opération Napoléon (Napóleonsskjölin)
Auteur : Arnaldur Indridason
Éditeur : Métailié (Métalié Noir) / Points (Policier)
Date de publication : 2015 / 6 octobre 2016 (1999 en VO)Synopsis : L’avion s’écrase dans le blizzard. Très vite, la glace du Vatnajökull l’engloutit. À l’intérieur, agents américains et officiers allemands ont compris. Ils vont mourir gelés, emportant avec eux l’un des plus lourds secrets du xxe siècle. Quand l’avion reparaît cinquante ans plus tard, il menace de faire de nouvelles victimes. Car le silence des morts s’achète parfois au prix de celui des vivants…
– Est-ce qu’une avocate du gouvernement aurait vraiment pu tuer cet homme, c’est plausible ?
– Si je voulais tuer quelqu’un, je choisirais un commercial, sans hésiter.Opération Napoléon, un nom qui semble faire trembler certaines huiles au Pentagone… L’occasion de se plonger dans un des premiers romans d’Arnaldur Indridason, puisqu’il date déjà de 1999, d’autant que le lire lors d’un voyage en Islande et en visitant les lieux concernés, c’est tout de suite très intéressant.
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Si tard, il était si tard
Titre : Si tard, il était si tard
Auteur : James Kelman
Éditeur : Éditions Métailié
Date de publication : 10 septembre 2015
Récompenses : Booker Prize 1994Synopsis : Glasgow, dimanche matin, Sammy émerge de deux jours de beuverie. Il n’a plus de portefeuille et est chaussé de baskets qui ne lui appartiennent pas. Suspect, il est arrêté et sauvagement tabassé par la police. À la sortie il se découvre complètement aveugle. Les choses empirent encore : sa petite amie disparaît, la police l’interroge pour un crime mystérieux lié au terrorisme politique et le médecin qu’il finit par consulter refuse d’admettre qu’il est aveugle. Il erre dans les rues pluvieuses de Glasgow, en tentant vainement de donner un sens au cauchemar qu’est devenue sa vie. Sammy navigue avec un curieux détachement entre ingénuité et acceptation, avec une combinaison de courage et de méfiance exprimée dans une prose torrentielle, faite de rudesse, de tension qui ne faiblit jamais. On y lit une parabole politique subtile et noire sur la lutte et la survie, riche d’ironie et d’humour noir.
Juste s’allonger loin de la rue, voilà ce dont il avait envie. Hors de danger. Tu te mettais à paniquer pour la moindre petite chose comme si ta coordination était affectée ; comme tu voyais plus rien tu te mettais à entendre des trucs. Et là ta putain d’imagination se mettait en branle.