• Silence on zappe !

    Zapping ciné novembre 2016 (ter)

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    Titre : La fille de Brest
    Réalisateur : Emmanuelle Bercot

    Note 4.0
     
     

    « La fille de Brest » est l’incroyable combat de la lanceuse d’alerte Irène Frachon qui s’est battue avec un courage et un acharnement digne du plus grand respect contre les laboratoires Servier et le scandale du tristement célèbre « Médiator », médicament délivré aux diabétiques qui serait la cause directe de plusieurs centaines de décès. Construit comme un thriller sans temps mort, le nouveau film d’Emmanuelle Bercot est passionnant de bout en bout, porté par son actrice Sidse Babett Knudsen, véritable pile électrique, femme au caractère volcanique et obstinée et Benoit Magimel, une nouvelle fois excellent devant la caméra de la réalisatrice de « La tête haute ». Après le « Snowden » d’Oliver Stone, un nouveau film réussi sur les lanceurs d’alerte.

    A voir

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    Titre : Les têtes de l’emploi
    Réalisateur : Alexandre Charlot et Franck Magnier

    Note 2.0
     
     

    « Les têtes de l’emploi » est une comédie qui n’évite pas les clichés, voir les gags éculés, mais pourtant par instant le film fonctionne lorsqu’il arrête de placer des dialogues ou situations lourdingues. Et on se prend à trouver un Franck Dubosc étonnamment juste (comme quoi il est un bon comédien malgré une filmo cata) ou une Elsa Zylberstein épatante et drôle. Pas la comédie de l’année, c’est sûr, mais tout n’est pas à jeter.

    A vous de pointer ou pas !

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    Titre : Ma’Rosa
    Réalisateur : Brillante Mendoza

    Note 2.5
     
     

    Ma’Rosa et son mari Hector tiennent une petite épicerie dans un quartier où la misère se dispute aux trafics en tout genre. Pour joindre les deux bouts, Ma’Rosa fournit illégalement de la drogue. Dénoncé, le couple fait face à des policiers corrompus. Leurs enfants doivent trouver une très grosse somme d’argent en échange de leur liberté. Mendoza filme, caméra à l’épaule, les quartiers populaires, la misère et la violence, les trafics en tout genre. Ce n’est pas toujours fait à bon escient, l’image n’arrange rien, on peine à le suivre dans ce Manille bouillant et pluvieux. On est surpris aussi de voir que le prix d’interprétation féminine à Cannes ai été attribué à Jaclyn Jose tant sa performance n’a rien d’extraordinaire (comparée à celles d’Huppert dans « Elle » ou Cotillard  dans « Mal de pierres »). Un film qui laisse une impression mitigée entre agacement et intérêt pour montrer la misère quotidienne de nombreux Philippins.

    Juste la moyenne