• Saga 4

    Saga, tome 4

    Saga 4

    Titre : Saga, tome 4
    Série : Saga, tome 4
    Scénariste : Brian K. Vaughan
    Dessinateur : Fiona Staples
    Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
    Date de publication : 30 janvier 2015 (2014 en VO chez Image Comics)

    Synopsis : Arrivés depuis plusieurs mois sur la planète Gardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara, la mère de Marko, ont commencé une nouvelle vie. Marko s’occupe de l’éducation d’Hazel tandis qu’Alana semble promise à une brillante carrière de comédienne au sein du Circuit, le divertissement le plus populaire de la galaxie… pour peu qu’elle tempère ses sautes d’humeur. Ailleurs, sur Continent, la Princesse Robot met au monde l’héritier du Robot Prince IV.

    Note 4.0

    Il faut être courageux avant de pouvoir être doué.

    Mine de rien, la fameuse saga « Saga » de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples prend, volume après volume, une belle ampleur (désolé pour la redondance, mais je ne m’en remets pas de la simplicité de certains titres, surtout chez nos amis anglo-saxons).

  • Dimension Antiquité

    Dimension antiquité

    Titre : Dimension Antiquité
    Anthologiste : Meddy Ligner
    Auteurs/Nouvelles : Pierre Gévart (« Le Dernier Scribe ») ; Ariane Gélinas (« En attendant Ahmès-Néfertary ») ; Fabien Fernandez (« La Nuit du Poète ») ; Olivier May (« Le Regard de Shamat ») ; Franck Ferric (« Les Masques des Hommes ») ; Ketty Steward (« Sous le Pont ») ; Jean-Louis Trudel (« Les Cadeaux de Prométhée ») ; Rachel Tanner (« Les Reines Meurent Aussi à Alexandrie ») ; Javier Negrete (« César et la Néreide ») ; Frederick Durand (« L’Insula des Louves Ardentes ») ; Fabien Clavel (« Comment le Dieu Vint à Julien ») ; Meddy Ligner (« L’Eolipyle et la Théorie de Ptolémée ») ; Jean-Pierre Andrevon (« Gladiateur »)
    Éditeur : Rivière Blanche
    Date de publication : 2014 (mai)

    Synopsis : Le cinéma à travers les péplums tels Spartacus, Ben Hur et Gladiator, les BD (Astérix, Alix et Murena, Les Aigles de Rome) ainsi que les séries TV (Moi Claude empereur, Rome, Spartacus) ont largement façonné notre vision de l’Antiquité. Dans cet esprit, cette anthologie rassemblant treize auteurs provenant d’Espagne, de France, du Québec et de Suisse, va vous transporter de l’Egypte pharaonique à la Rome antique en passant par la Mésopotamie ancienne et la Grèce Antique. En feuilletant ces pages, vous découvrirez une Antiquité « autre », une Antiquité mâtinée de fantastique, de fantasy, voire de SF ou d’uchronie.

    Note 4.5

    On a beaucoup écrit sur la grande Cléopâtre, quasiment rien sur ses ancêtres. La dynastie Lagide est pourtant un phénomène historique fascinant. Inceste, luttes de pouvoir d’une férocité inouïe, meurtres déclinés en famille (parents, enfants, frères et sœurs…) : House of cards ressemble à une douce bluette comparé aux Lagides.

     

    Décidément, j’apprécie beaucoup les anthologies historiques proposées par Rivière Blanche ! Après « Dimension de cape et d’esprit » et « Dimension Préhistoire » voici donc un tout nouvel ouvrage consacré cette fois à la période antique. Treize auteurs se sont prêtés au jeu en s’inspirant aussi bien des civilisations grecque et romaine qu’égyptienne et mésopotamienne, et en adoptant un cadre allant de la fantasy à la science fiction en passant par l’uchronie ou le fantastique.

  • Le grand amant

    Le grand amant

    Titre : La grand amant
    Auteur : Dan Simmons
    Éditeur : Hélios (ActuSF)
    Date de publication : 2014 (décembre)
    Récompenses : Grand Prix de l’imaginaire 1996 (catégorie nouvelle)

    Synopsis : « Il est presque temps de parler de la Dame. J’ai hésité à le faire parce que, si quelqu’un trouvait mon journal et le lisait, il penserait que je suis fou. Je ne suis pas fou. » Juillet 1916, bataille de la Somme. James Edwin Rooke, jeune officier et poète, consigne les horreurs de la guerre dans son journal. Les camarades morts pour gagner quelques centimètres de terrain. Les conditions effroyables dans les tranchées. Les ordres absurdes… Mais, blessé au fond d’un trou d’obus, il a également aperçu de la beauté sous les formes d’une femme superbe. Un parfum de violette, une robe diaphane, de longs cheveux blonds… Qui est-elle ? Que fait-elle sur le champ de bataille ? Serait-ce l’Ange de la Mort, venu le réclamer ?

    Note 4.0

    Tout l’après-midi, les restes décimés de la 55e et des troupes de soutien ont traversé nos tranchées les uns après les autres, à la recherche de leurs officiers ou des postes de premier secours. Nous avons fait de notre mieux pour les aider. Nous, ceux de la 1re Rifle Brigade, nous nous attendions à être jetés demain dans ce hachoir à viande, mais le bruit court que des bataillons de réserve ont été choisis pour le sacrifice. C’est terrible de se sentir soulagé parce qu’un autre homme va mourir.

  • Thumb Print

    Thumb Print

    Titre : Thumb Print
    Scénariste : Jason Ciaramella (sur la base d’une nouvelle de Joe Hill)
    Dessinateur : Vic Malhtra
    Éditeur : Panini Comics (IDW)
    Date de publication : 2014 (décembre)

    Synopsis : Dans la prison militaire d’Abou Ghraib, le soldat Mallory Grennan a commis des actes qu’elle préférerait oublier. Lorsqu’elle rentre chez elle, la jeune femme essaie d’entamer une nouvelle vie. Mais le sentiment de culpabilité persiste, comme si la mort et la violence laissaient dans leur sillage une empreinte indélébile…

    Note 3.5

     Mal s’en réjouit. Elle voulait quitter la prison, les couloirs sombres des blocs 1A et 1B, leur odeur de vieille pierre humide, d’urine et de scrotums suintants. Elle voulait quitter les villages de tentes qui abritaient l’ensemble de la population carcérale, les foules enchaînées qui la suppliaient, quand elle longeait le périmètre à pied, tandis que des mouches noires leur sillonnaient le visage. Destination : putain de partout ailleurs que sur cette planète.

  • Loin des hommes

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    Titre : Loin des hommes
    Scénario : David Oelhoffen et Antoine Lacomblez d’après une nouvelle d’Albert Camus « L’autre »
    Réalisateur : David Oelhoffen
    Acteurs principaux : Viggo Mortensen, Reda Kareb, Djemel Barek, Nicolas Giraud, Vincent martin
    Date de sortie française : 14 janvier 2015
    Récompenses : Festival du film de la Réunion, par l’Orchidée d’Or, soit le Grand Prix du festival
    Note 4.0

    Synopsis : 1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.

  • Haut-Royaume, tome 2 : L’héritier

    Haut Royaume tome 2

    Titre : L’héritier
    Cycle : Haut-Royaume, tome 2
    Auteur : Pierre Pevel
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2014 (décembre)

    Synopsis : Après les derniers événements qui ont déchiré le Haut-Royaume, le prince Alan a pris le commandement de la garde d Onyx, garante de l’autorité du souverain. Mais la reine, aussi ambitieuse qu’impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le royaume se trouve plus divisé que jamais. Les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais ils finissent toujours par s’accomplir

    Note 4.0

    Il comprit qu’il assistait à la véritable naissance de la Garde d’Onyx. Ses hommes et lui avaient combattu et souffert sous une même bannière, et pouvaient désormais rendre hommage à leurs morts. Les loyautés des vrais soldats ne se forgent pas dans le sang qu’ils font couler mais dans celui qu’ils versent ensemble.

  • L’Épée brisée

    L'Epée brisée

    Titre : L’Épée brisée (The Broken Sword)
    Auteur : Poul Anderson
    Éditeur : Le Bélial’
    Date de publication : 14 novembre 2014 (1954 en VO chez Abelard-Schuman et révisé en 1971)

    Synopsis : « Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »
    Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…
    « Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.

    Je vous vois venir ! Oui, je vous vois, aimable lecteur curieux qui découvre cette couverture bien étrange. « Qu’est-ce que c’est que ça ? », vous dites-vous.

  • Le Hobbit : La bataille des cinq armées

    La bataille des cinq armées affiche

    Titre : Le Hobbit : La bataille des cinq armées
    Réalisateur : Peter Jackson
    Acteurs : Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage
    Date de sortie : décembre 2014

    Synopsis : Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.

    Note 2.0

    You started this, you will forgive me if I finish it.

     

    Cette bataille des cinq armées s’annonçait comme une apothéose, sans doute notre dernière occasion de voir la Terre du Milieu et de dire au revoir à tous les personnages des deux trilogies de Jackson et surtout au monde de Tolkien. Seulement voilà, le résultat n’est pas à la hauteur. Et de loin… En tant que fan inconditionnelle du « Seigneur des anneaux » c’est avec beaucoup de regret que j’avoue avoir été déçue par ce dernier volet de la trilogie consacrée aux aventures de Bilbo et de la compagnie de nains menées par Thorin cherchant à reconquérir le royaume d’Erebor.

  • Le double corps du roi

    Le double corps du roi

    Titre : Le double corps du roi
    Auteurs : Thomas Day et Ugo Bellagamba
    Éditeur : Mnémos (Icarès) / Folio SF
    Date de publication : 2003 / 2007

    Synopsis : À Déméter, la monarchie se meurt. Absû Déléthérion, général ambitieux, assassine le vieux roi Yskander et se proclame régent. Pour asseoir son règne, il a besoin de l’armure fabriquée jadis par le Dieu-Forgeron, symbole de la légitimité monarchique : l’Hérakléion. Malheureusement pour le régicide, Égée Seisachtéion, poète et bretteur hors pair, confident d’Yskander, s’empare de l’armure. Aidé du contrebandier Johan Solon, il la cache dans la Canopée, royaume sylvestre réputé impénétrable, où vivrait un héritier au trône. La lutte contre le despote Déléthérion s’engage, inégale, sanglante, désespérée…

    Note 3.5

    Personne ne vit ici, seuls les fous dans votre genre. Vous voilà prisonniers du domaine de la pluie, des parasites, de la boue, des plantes qui poussent en un jour, des arbres qui tombent foudroyés, des talus qui s’effondrent et des gouffres qui apparaissent comme par magie. D’un voyage à l’autre nous ne reconnaissons jamais les endroits par lesquels nous passons. Nous survivons car nous savons la forêt vivante et lui expliquons à chaque pas que nous ne représentons que peu de nourriture pour elle.

  • Blitz, tome 2 : All clear

    All clear

    Titre : All clear
    Cycle : Blitz, tome 2
    Auteur : Connie Willis
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2013
    Récompenses : Prix Nebula du meilleur roman 2010. Prix Hugo du meilleur roman 201. Prix Locus du meilleur roman 2011.

    Synopsis : 2060, le point de départ des voyages dans le temps. Des divergences avec les archives historiques semblent indiquer que quelqu’un a modifié le passé et changé l’issue de la Seconde Guerre mondiale. La théorie selon laquelle on peut observer le passé sans jamais l’altérer paraît tout à coup sur le point de s’écrouler. À Oxford, le directeur de thèses des historiens, M. Dunworthy, le jeune Colin Templer et son amie Polly livrent un combat acharné contre le temps

    Note 5.0
     
    Coup de coeur

    [A propos du VE Day de mai 1945] Elle avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d’étude. Mais si elle l’avait étudié à ce moment là, elle ne l’aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n’aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d’années à se frayer un chemin dans l’obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d’entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n’aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu’avait coûté l’avènement de ce jour : la vie de tous ces soldats, marins, aviateurs et civils.

     

    Second et dernier volume du diptyque de Connie Willis consacré à la vie des Londoniens pendant le Blitz, « All clear » relate la suite et fin des aventures de Mike, Eileen et Polly, trois historiens du futur coincés en 1940. Ceux qui trouvaient le rythme déjà trop lent dans le volume précédent ne seront pas ravis d’apprendre que l’auteur prend à nouveau tout son temps et que les réponses aux nombreuses questions que l’on se pose ne seront pas apportées avant les cent toutes dernières pages. Outre le rythme on peut également reprocher au roman les sempiternels détours pris par l’histoire sans que cela soit toujours justifié, ou encore les atermoiements sans fin des personnages qui échafaudent théorie après théorie sans qu’au final cela ne fasse avancer l’intrigue d’un pouce. Et pourtant, en dépit de tout cela, j’ai passé des heures de lecture absolument passionnantes et c’est avec énormément de regret que j’ai refermé la toute dernière page qui nous apporte toutefois la satisfaction de répondre à toutes les interrogations qui commençaient à s’accumuler au fil des pages. On ne réalise qu’alors toute la maîtrise de l’auteur et la qualité de son récit. Tout ce tient et chaque détail, même infime, a son importance, un peu comme dans ces romans d’Agatha Christie dont les personnages admirent justement à plusieurs reprises la capacité à berner ses lecteurs jusqu’à la fin.