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Tau Zéro
Titre : Tau Zéro
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’ [site officiel] / Pocket [site officiel]
Date de publication : 7 juin 2012 / 8 janvier 2015 (1970 en VO)Synopsis : L’aventure ultime : le premier vol habité hors du système solaire…
Terre. XXIIIe siècle. Ils sont cinquante. Vingt-cinq femmes, vingt-cinq hommes. Parmi les meilleurs dans leurs domaines : astrophysiciens, mathématiciens, biologistes, astronavigateurs… Leur mission est la plus sidérante qui soit : rejoindre l’étoile Beta Virginis en quête d’une nouvelle Terre. Ils disposent pour ce faire du plus stupéfiant des vaisseaux, le Leonora Christina, dernier né de sa génération, un navire capable de puiser son énergie au cœur même de l’espace et d’évoluer à des vitesses relativistes…
Un voyage de trente-deux années-lumière. Un voyage sans retour. Et tous le savent. Tel est le prix que sont prêts à payer ces pionniers d’une aire nouvelle…
Une fois que la crise est passée, une fois que les gens sont en mesure de se débrouiller par eux-mêmes… quel meilleur service peut leur rendre le roi hormis retirer sa couronne ?
Et un autre roman de Poul Anderson mis en avant par les éditions du Bélial’ ! Tau Zéro date un petit peu (1970), mais mérite le détour tant pour son récit que pour son propos.
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D’or et d’émeraude
Titre : D’or et d’émeraude
Auteur : Éric Holstein
Éditeur : Mnémos (Dédales) [site officiel] / ActuSF (Hélios) [site officiel
Date de publication : février 2011, puis septembre 2017
Récompenses : Prix Bob-Morane 2012 du meilleur roman francophoneSynopsis : « Une légende raconte que le bâton d’or de Bochica a été perdu.
Il ne pourra être retrouvé que par celui qui aura pardonné aux envahisseurs.
Alors seulement le royaume des Muiscas pourra renaître.»
Enfant adopté, Simon ne s’est jamais senti concerné par la Colombie, son pays natal. Pourtant, à vingt-cinq ans, il éprouve le besoin de se confronter à cette part à la fois intime et inconnue de son identité. Loin des sentiers touristiques, il découvre à Bogotá une société aux mille visages, héritière d’une violence dont l’origine, dit-on, remonte aux premiers Conquistadores. Renouant avec ses racines indiennes, Simon participe à une cérémonie religieuse qui le projette dans les spirales du temps, en 1537.
Au moment où, sur les traces de Cortés et Pizarro, les troupes de Quesada posent le pied sur l’Altiplano, la terre des Indiens muiscas. Une époque sombre et brutale où il est encore possible de changer le cours de l’Histoire, et peut-être la face du monde…
C’est le moment de faire ton choix. Sache seulement qu’il n’y a pas de grands hommes sans grands renoncements et qu’il n’y a pas de grands chefs sans grandes bassesses. Alors, sois ce que tu t’efforces de devenir depuis ton départ de Santa Marta, ou retourne à ce que tu redoutes d’être depuis toujours, mais agis. Maintenant !
Il y a des romans très peu connus, qu’on finit par repérer, qu’on peut parfois oublier dans sa « Pile à Lire », et qu’on redécouvre avec plaisir au moment de la lecture. D’or et d’émeraude est de ceux-là et nous offre une uchronie en trois temps.
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Rempart sud, tome 1 : Annihilation
Titre : Annihilation
Cycle/Série : Rempart sud, tome 1
Auteur : Jeff Vandermeer
Éditeur : Au Diable Vauvert / Le livre de poche
Date de publication : 2016 / 2017Synopsis : La Zone X, mystérieuse, mortelle. Et en expansion. Onze expéditions soldées par des suicides, meurtres, cancers foudroyants et troubles mentaux. Douzième expédition. Quatre femmes. Quatre scientifiques seules dans une nature sauvage. Leur but : ne pas se laisser contaminer, survivre et cartographier la Zone X.
Notre expédition était la première à entrer dans la Zone X depuis plus de deux ans. En regardant ce paysage paisible, je ne pense pas qu’aucune d’entre nous n’en voyait encore la menace.
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Les esclaves oubliés de Tromelin
Titre : Les esclaves oubliés de Tromelin
Auteur : Sylvain Savoia
Éditeur : Aire libre
Date de publication : 2015Synopsis : L’île des Sables, un îlot perdu au milieu de l’océan Indien dont la terre la plus proche est à 500 kilomètres de là… À la fin du XVIIIe siècle, un navire y fait naufrage avec à son bord une « cargaison » d’esclaves malgaches. Les survivants construisent alors une embarcation de fortune. Seul l’équipage blanc peut y trouver place, abandonnant derrière lui une soixantaine d’esclaves
Sur la plage, le silence est accablant. Le vide grandit dans leurs corps à mesure que le navire s’éloigne. Et dans leurs têtes, résonne un proverbe qu’ils associeront désormais aux Blancs : L’homme mauvais est comme une pierre que l’on jette sur la pente d’un précipice, il ne s’arrête qu’au fond de l’abîme.
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Le Nordique : Chroniques retrouvées du dernier convoi
Titre : Le Nordique : Chroniques retrouvées du dernier convoi
Auteur : Olivier Enselme-Trichard
Éditeur : Mnémos (collection Ourobores)
Date de publication : 2017 (octobre)Synopsis : Imaginez cent mille convois, une expédition que l’horizon ne peut contenir. Des collines orientales aux déserts septentrionaux, ils sont le Nordique, le pèlerinage le plus démesuré du Grand Continent. Pèlerins, milices, naturalistes, ouvriers, Оlites et bien d’autres encore composent un équipage multiple comme une nation et tracté par des machines titanesques aux allures étonnantes. Les témoins sont rares. Une voix seule s’élève dans cette épopée immense, celle du naturaliste Cahnis. Dans ses carnets retrouvés, il saisit la splendeur des paysages et l’étrangeté des peuples rencontrés. Avec verve, il témoigne des enthousiasmes, des contradictions, du gigantisme et de la folie d’une expédition dont le but véritable lui échappe. Jusqu’à ce que, de plus en plus hanté par ses démons intérieurs, Cahnis découvre son secret ultime…
Je porte aujourd’hui à votre connaissance le rapport « Chrysalide », compilé par les services opérationnels extérieurs de l’Ordre du Grand Prisme. Au terme de sa lecture, vos doutes seront levés sur la nature de la gravité des intentions qui ont inspiré nos voisins de l’Est lorsqu’ils mirent en branle l’expédition Nordique.
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Voyage au centre de la Terre, tome 1
Titre : Voyage au centre de la Terre
Cycle/Série : Voyage au centre de la Terre, tome 1
Auteur : Jules Verne
Dessinateur: Norihiko Kurazono
Éditeur : Pika
Date de publication : 6 septembre 2017Synopsis : La vie d’Axel va changer du tout au tout lorsque son oncle, le professeur Lidenbrock, trouve un étrange parchemin codé dans un vieux livre islandais. Il s’avère que le message contient des indications pour se rendre au centre de la Terre ! Il n’en faut pas plus à l’impétueux professeur pour monter une expédition… au grand désespoir de son neveu.
-Plus de bruits de charrettes, plus de cris de marchands, plus de vociférations de bateliers !
-En effet, nous sommes fort tranquilles au fond de ce puits… Mais ce calme a quelque chose d’effrayant.
-Allons donc, si tu t’effrayes déjà, qu’est-ce que ce sera plus tard ! Nous ne sommes pas encore rentrés d’un pouce dans les entrailles de la Terre !
-Que voulez-vous dire ?
-Je veux dire que nous avons seulement atteint le sol de l’île! Nous sommes à peu près au niveau de la mer.Les adaptations en tous genres ont apparemment le vent en poupe au pays du soleil levant. Après la série télévisée Sherlock et Les misérables de Victor Hugo qui ont vu le jour au format manga dernièrement, c’est cette fois-ci le roman de Jules Verne Voyage au centre de la Terre qui se voit paré d’une version BD à la sauce japonaise. Ce premier volume d’une série de quatre tomes se veut très fidèle à l’œuvre originale qui n’est rien de moins que l’un des romans d’aventure les plus lus au monde. En témoigne la couverture de ce volume avec les noms de Jules Verne et de Norihiko Kurazono mis sur un pied d’égalité.
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Voyage aux îles de la désolation
Titre : Voyage aux îles de la désolation
Scénariste et dessinateur : Emmanuel Lepage
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2011Synopsis : En mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, depuis La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Les Terres australes : îles de Crozet, d’Amsterdam, de Saint-Paul et de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation !
Au début de ce voyage, entendre ces noms, longtemps rêvés, transformés en borborygmes me heurtait. Une novlangue australe ! Crozet devenait une marque de bière, Cro, Kerguelen, ce nom qui éveilla mes rêves de terres inconnues, se réduisait maintenant à Ker et perdait de sa douceur, Amsterdam, que chantait Brel, Ams. Tout cela participait, pour moi, au désenchantement du monde. Puis, peu à peu, je comprends que ce langage tisse un lien entre ceux qui ont foulé les terres australes. Il établit la connivence, créé la tribu. Tout comme les rituels, ce langage favorise cette cohésion nécessaire pour affronter les difficultés sous ces latitudes. Mais d’autres noms me réconcilient avec le parfum des romans d’aventure. L’arête des djinns, le cap de l’Antarès, la rivière Moby Dick, la crique du sphinx, la baie du petit caporal, la vallée des branloires…
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Mémoires par Lady Trent, tome 3 : Le voyage du Basilic
Titre : Le Voyage du Basilic
Cycle : Mémoires par Lady Trent, tome 3
Auteur : Marie Brennan
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : Isabelle Trent, devenue célèbre, n’en a pas fini de déplaire à la bonne société du Scirland (qui doit beaucoup à l’Angleterre victorienne). Notre impétueuse naturaliste, après avoir transformé sa demeure en une sorte d’université pour jeunes femmes désireuses de s’instruire, entreprend de monter une expédition afin d’étudier les dragons du monde entier et, l’espère-t-elle, révolutionner leur taxonomie. Comble d’inconvenance, cette fois, Jake, le fils d’Isabelle et de son défunt mari, est du voyage. Le voilier Basilic débute son périple dans le Grand Nord où Isabelle étudie (en pantalon) les serpents de mer, puis passe par un pays qui serait peut-être le Mexique, se fait chasser du Yélang et visite enfin les îles volcaniques de l’hémisphère Sud, où elle en apprend davantage sur la civilisation des Draconiens qui ont dominé le monde dans l’antiquité.
Pour nombre de mes lecteurs d’Anthiope, la mer Brisée est un lieu de légendes : un magnifique royaume exotique perdu à l’autre bout du monde, dont l’existence réelle est au mieux douteuse. En vérité, il y a quatre cent ans, des Anthiopiens écrivaient que la mer Brisée était peuplée d’hommes à trois têtes et d’îles flottant dans les airs. Mais cet endroit existe bel et bien, quoiqu’il ne soit pas aussi fantasmagorique que dans notre littérature.
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Destinations
Titre : Destinations
Anthologiste : Stéphanie Nicot
Auteurs/Nouvelles : Aurélie Wellenstein (« Bucéphale au cœur des ombres ») ; G. D. Arthur (« Ivresses et profondeurs ») ; Grégory Da Rosa (« FIN ») ; Charlotte Bousquet (« La Voix des renards pâles ») ; Victor Dixen (« La Source ») ; François Rouiller (« L’Aiguillon de l’amour ») ; Jean-François Tomas (« Chakrouar III ») ; Adrien Tomas (« La voix des profondeurs ») ; Stefan Platteau (« Le Roi Cornu ») ; Pierre Bordage (« Sans destination ») ; Loïc Henry (« Essaimage ») ; Estelle Faye (« Hoorn ») ; Fabien Cerutti (« Jehan de Mandeville, Le livre des merveilles du monde ») ; Lionel Davoust (« Une forme de démence »)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : Autour du thème des Imaginales 2017, Destinations, l’anthologie officielle du festival, offre ses multiples feux, entre lieux étranges et voyages initiatiques, espaces lointains et abysses glacés, îles englouties et messages de la Voie lactée. Bienvenue au pays de tous les imaginaires !
Ceux que tu nommes les elfes étaient réputés pour leurs sciences, merveilles et innovations ; leurs arbalètes tiraient dix traits, coup sur coup, ils possédaient des nefs capables de glisser sur les alizés, des maisons-arbres avec lesquelles leur cœur vivait en symbiose, ils tissaient des masques qui autorisaient les êtres de surface à respirer sous les flots, inventaient des jeux élaborés et subtils, et maîtrisaient l’art du Qi, grâce auquel ils avaient offert aux navigateurs les premières boussoles. (Fabien Cerutti, Jeahan de Mandeville, Le livre des merveilles du monde)
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Les Scarifiés
Titre : Les Scarifiés (The Scar)
Auteur : China Mieville
Éditeur : Fleuve Noir / Pocket
Date de publication : 2005 / 2008
Récompenses : British Fantasy Award 2003 ; Locus (meilleur roman de fantasy) 2003Synopsis : Jeune traductrice de langues oubliées, Bellis fuit Nouvelle-Crobuzon à bord du Terpsichoria en route vers l’île Nova Esperium. Arraisonné par des pirates, le navire est conduit vers Armada, improbable assemblage de centaines de bateaux hétéroclites constitués en cité franche, régie par les lois de la flibuste. Bellis y rencontrera bientôt les deux seigneurs scarifiés d’Armada, les Amants, ainsi qu’Uther Dol, mercenaire mystérieux aux pouvoirs surhumains. Un trio qui poursuit sans relâche une quête dévorante, la recherche d’un lieu légendaire sur lequel courent les mythes les plus fous. Sollicitée pour ses talents de linguiste, Bellis commence alors le plus stupéfiant des voyages, un périple aux confins du monde.
Armada regorgeait de figures de proue. Elles saillaient en des coins improbables, chantournées et ignorées, à l’image des heurtoirs sur les maisons de Nouvelle-Crobuzon. Au bout d’une rue, alors qu’elle déambulait entre deux rangées de maisons accolées en brique, Bellis s’était retrouvée nez à nez avec une femme splendide et corrodée, au plastron tombant en poussière, aux yeux peints écaillés perdus dans le vague. Elle était suspendue en l’air tel un fantôme sous le beaupré de son navire, qui s’avançait jusqu’au-dessus du pont du voisin et pointait dans la ruelle. Elles étaient omniprésentes. Loutres, dracovies, poissons, guerriers, femmes… Surtout des femmes. Bellis détestait ces silhouettes pulpeuses au regard vide qui tressautaient imbécilement avec la houle, et qui hantaient la ville tels des spectres prévisibles.