• Blacksad, tome 5 : Amarillo

    Blacksad 5

    Titre : Amarillo
    Série : Blacksad, tome 5
    Scénariste : Juan Diaz Canales
    Dessinateur : Juanjo Guarnido
    Éditeur : Dargaud
    Date de publication : 2013

    Synopsis : Weekly doit quitter La Nouvelle-Orléans; il y laisse John qui préfère rester pour chercher du travail sur place. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé! John accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l’Illinois.

    Note 4.5

    Le seul malheur, c’est de s’entêter à mourir à petit feu quand on a toute une vie devant soi…

  • Martha Jane Cannary, tome 1 : Les années 1852 – 1869

    Martha Jane Canary tome 1

    Titre : Martha Jane Cannary : Les années 1852 – 1869
    Série : La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane
    Scénariste : Christian Perrissin
    Dessinateur : Mathieu Blanchain
    Éditeur : Futuropolis
    Date de publication : 2008
    Récompenses : Prix Ouest France (2008). Prix Essentiel à Angoulême (2009).

    Synopsis : Martha Jane Cannary est certainement l’une des personnalités les plus connus des États Unis d’Amérique, sous le nom de Calamity Jane. Mais qui est-elle réellement ? Christian Perrissin et Matthieu Blanchin se sont penchés sur les écrits de Calamity Jane, Les Lettre à sa fille, et sur de nombreux autres écrits pour nous raconter la vie de cette aventurière, célèbre, mais assez méconnue, qui a croisé le Général Custer, et dont le grand amour se nommait Wild Bill Hickok. Mais c’est avant tout le portrait d’une femme que les auteurs dévoilent au-delà du mythe dans cette trilogie intimiste à grand spectacle.

    Note 4.0

    Je vais vous dire, MISS CANNARY : vous êtes une véritable calamité, pour ce convoi et pour l’armée des États-Unis toute entière ! Voilà ce que vous êtes : une CALAMITÉ !!!

  • Sin City, tome 5 : Valeurs familiales

    Sin City 5 Valeurs familiales

    Titre : Valeurs familiales
    Série : Sin City, tome 5
    Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
    Éditeur : Rackham (fiche officielle)
    Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)

    Synopsis : Sin City, comme toutes les villes où règne le crime et la violence, a une pègre et cette pègre a un parrain, don Giacco Magliozzi. Comme tous ses semblables, il a un code d’honneur et des valeurs, la famille par-dessus tout, avec lesquels il ne badine pas du tout. Un soir, à la sortie d’un restaurant un petit truand filngue un indic’ et sa copine, qui n’est autre que la nièce de Magliozzi. Le malheureux petit truand va devoir faire face à la vengeance du parrain. Une traque impitoyable démarre aussitôt… mais les choses se compliquent quand une balle perdue tue une fille de la Vieille Ville. Miho, la terrible petite tueuse, reprend du service… la pègre de Sin City va en faire les frais.
    Valeurs familiales est le seul tome de la série Sin City a ne pas avoir été préalablement publié sous forme de comics. À l’occasion du vingtième anniversaire de la publication du premier épisode de Sin City, Rackham réédite l’intégralité de la série dans un nouveau format et avec de nouvelles couvertures, spécialement dessinées par Frank Miller. Couverture cartonné, dos rond, tranche-fil rouge… tout pour en faire un collector.

    Note 3.0

    – Vous me passerez les menottes ! Et puis vous me donnerez la fessée en m’appelant « Belinda » ! C’est ce que me fait Douglas !
    – Ah, la vache ! J’ai le chic pour les trouver.

    Les éditions Rackham poursuivent leur réédition complète de la série Sin City de Frank Miller dans un style immaculé et avec des couvertures toute neuves signées de l’auteur lui-même, toujours à la fois scénariste et dessinateur sur sa franchise phare.

  • American Fays

    American Fays

    Titre : American Fays
    Auteurs : Anne Fakhouri et Xavier Dollo
    Éditeur : Critic (Fantasy)
    Date de publication : 6 novembre 2014

    Synopsis : Ce Chicago de 1925 a tout du chaudron prêt à exploser ! Entre les Leprechauns mouillés dans la fabrication de faux billets et les gangs qui s’activent en coulisses pour s’emparer des marchés de l’alcool et des speakeasies, autant dire qu’il y a de l’orage dans l’air. Et tandis qu’Al Capone tente de retrouver son influence sur la ville, voilà que des Drys, farouches partisans de la Prohibition, sont atrocement assassinés.
    Scarface devient, aux yeux des autorités, le suspect idéal. Furieux et persuadé que les Fays sont dans le coup, il charge une bande de chasseurs de Fays, les No Ears Four, de débusquer les véritables coupables.
    Pour Old Odd et son équipe, les ennuis ne font que commencer. Contraints de plonger dans les entrailles d’une ville corrompue et en proie aux guerres des gangs, les quatre nettoyeurs ont intérêt à se serrer les coudes s’ils veulent survivre à la tempête qui s’annonce. Car, quand la Fayrie est impliquée, mieux vaut ne pas trop traîner dans l’œil du cyclone !

    Note 3.5

    – Tu vois, The Crap, les bonnes femmes, c’est comme les Siciliens et les Irlandais. Faut déjà s’les fader, si en plus, on doit savoir leur parler… Une bonne claque dans la gueule et plus personne a envie de l’ouvrir.
    – Bien sûr, patron.

    Prêt à suivre un buddy movie façon mafia à travers un Chicago fayrique des années 1920 ? C’est ce que nous proposent Anne Fakhouri et Xavier Dollo (alias évidemment Thomas Geha) dans American Fays où la violence le dispute à la féérie attachante, dans une ambiance drôlement et férocement décalée.

  • Plus fort que la haine

    Plus fort que la haine

    Titre : Plus fort que la haine
    Scénariste : Pascal Bresson
    Dessinateur : René Follet
    Éditeur : Glénat (collection Caractère)
    Date de publication : 2014 (septembre)

    Synopsis : En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine… Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.

    Note 3.5

    Nous, esclaves, nous trouvons dans l’amour de la musique un moyen de nous forger une identité. Comme nos ancêtres africains, nous mêlons la musique à chaque instant vécu. Nous chantons pour rythmer le travail, pour célébrer les fêtes, pour conduire l’un des nôtres à sa dernière demeure. C’est notre culture à nous depuis toujours, et celle-là, les Blancs ne pourront jamais se l’approprier.

  • Une histoire populaire de l’Empire américain

    Une histoire populaire de l'empire américain

    Titre : Une histoire populaire de l’Empire américain
    Auteur : Howard Zinn
    Scénariste : Paul Buhle
    Dessinateur : Mike Konopacki
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 2014 (juillet)

    Synopsis : En tant qu’intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes – ou simples travailleurs – et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n’apparaître que comme une somme historique.

    Note 5.0
     
    Coup de coeur

    Il y a des années, j’ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants et j’ai résolu que je n’étais pas meilleur une once que la plus pauvre des personnes sur Terre. Tant qu’il y a une classe inférieure, j’en suis. Tant qu’il y a une classe criminelle, j’en fais partie. Tant qu’il y a une âme en prison, je ne suis pas libre. (Eugène Debs, syndicaliste et socialiste. Discours prononcé au moment de sa condamnation en 1919 pour s’être manifesté contre l’entrée en guerre des États-Unis)

     

    Ah, l’Amérique ! Pays de la démocratie et de la liberté, véritable eldorado où tout devient possible pour n’importe qui, puissance mondiale inégalable dictant sa loi sur tous les continents… Il se prend une sacrée claque, le pays de l’oncle Sam, dans cet ouvrage adapté du best-seller de l’historien et politologue américain Howard Zinn intitulé « Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours ». Un ouvrage devenu culte aux États-Unis et dans lequel l’auteur analyse les grandes lignes de la politique expansionniste menée par son pays depuis le XIXe siècle, sans ne rien omettre ou édulcorer. Et le résultat fait froid dans le dos !

  • Blacksad, tome 4 : L’Enfer, le silence

    Blacksad tome 4

    Titre : L’Enfer, le silence
    Série : Blacksad, tome 4
    Scénariste : Juan Diaz Canales
    Dessinateur : Juanjo Guarnido
    Éditeur : Dargaud
    Date de publication : 2010

    Synopsis : Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s occuper d une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d une star. Faust craint que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d autant plus pressante que Faust se sait atteint d un cancer. John accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s aperçoit qu il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d un égard.

    Note 5.0

    -Est-ce qu’il existe un seul félin qui aime l’eau?…
    -En tout cas, on dirait que tu as une étrange tendance à t’y laisser tomber…
    -Nous nous connaissons?…
    -Peut-être bien. Après tout, nous sommes des chats tous les deux…nous avons dû nous croiser dans une de nos neuf vies…

  • Le monde à l’endroit

    9782021081749

    Titre : Le monde à l’endroit
    Auteur : Ron Rash
    Éditeur : Le Seuil (Points pour la version poche)
    Date de publication : 23 aout 2012

    Synopsis : Travis Shelton, 17 ans, découvre un champ de cannabis en allant pêcher la truite au pied de Divide Mountain, dans les Appalaches. C’est un jeu d’enfant d’embarquer quelques plants sur son pick-up. Trois récoltes scélérates plus tard, Travis est surpris par le propriétaire, Toomey, qui lui sectionne le tendon d’Achille, histoire de lui donner une leçon. Mais ce ne sera pas la seule de cet été-là : en conflit ouvert avec son père, cultivateur de tabac intransigeant, Travis trouve refuge dans le mobile home de Leonard, un prof déchu devenu dealer. L’occasion pour lui de découvrir les lourds secrets qui pèsent sur la communauté de Shelton Laurel depuis un massacre perpétré pendant la guerre de Sécession. Confronté aux ombres troubles du passé, Travis devra également affronter les épreuves du présent.

    Note 4.0

    Chaque fois que dans sa vie, il avait merdé, personne ne s’était proposé pour partager les reproches, mais maintenant qu’il avait fait quelque chose de bien, on se bousculait au portillon pour s’en attribuer le mérite.

  • La fleur de verre

    La fleur de verre

    Titre : La fleur de verre
    Auteur : G. R. R. Martin
    Nouvelles : La fleur de verre ; Une Nuit au Chalet du Lac ; Cette bonne vieille Mélodie ; Le régime du singe ; Les Hommes aux aiguilles ; Y a que les gosses qui ont peur du noir ; On ferme !
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2014 (septembre)

    Synopsis : Un mystérieux artefact qui permet de changer de corps… au prix d’un sacrifice terrible. Une étrange auberge où l’on croise de curieux voyageurs… mais où personne n’est ce qu’il prétend être. Des enlèvements inexpliqués… Une ancienne petite amie un peu trop envahissante… Une lutte entre le Bien et le Mal digne des meilleurs pulps des années 1950… Les nouvelles de George R. R. Martin sont autant de redoutables récits à l’écriture implacable, où se côtoient horreur, fantastique et science-fiction.

    Note 3.5

    La voix de Jasper n’était qu’un murmure.
    -Q-q-q qui êtes-vous ?
    Un rire grave, caverneux et terrifiant résonna dans l’enceinte du temple avant de se répandre au-dehors.
    -Moi ? Je suis la Guerre, je suis la Peste et le Sang. Je suis la Mort et la Peur. Je suis Saagael, Prince des Démons, Seigneur des Ténèbres, Roi de Corlos, Souverain incontesté du Néant. Je suis celui que tes ancêtres nommaient le Destructeur des Âmes (Y a que les gosses qui ont peur du noir, p. 270)

  • The salvation

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    Titre : The salvation
    Scénario : Kristian Levring
    Réalisateur : Kristian Levring
    Acteurs principaux : Mads Mikkelsen, Eva Green, Jeffrey Dean Morgan, Jonathan Pryce, Eric Cantona, Douglas Henshall, Mikael Persbrandt
    Date de sortie française : 27 aout 2014
    Hors compétition Festival de Cannes 2014

    Synopsis : 1870, Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi.

    Note 3.0

    Lorsque que des truands à l’air patibulaire assassine femme et fils sous vos yeux ou presque, après la douleur insupportable, l’heure de la vengeance vient sonnée. Œil pour œil, dent pour dent. Faut pas le chauffer le Mads. Eva Green est toujours aussi belle malgré une vilaine cicatrice à la bouche, Mads Mikkelsen est aussi bavard qu’Eva (elle est muette dans le film) mais son regard toujours aussi pénétrant en dit long sur ses intentions. Cantona vient jouer les méchants, sans avoir grand-chose à montrer. On notera la très belle photographie de Jens Schlosser, les splendides paysages de ce mythique Ouest américain. Un western avec tous les codes du genre, (injustice, vengeance etc.…) et un casting international. « The salvation » est un western classique, ultra violent, ultra référencé aussi : on pense forcément à Sergio Léone, à Tarantino.

    Même si le film de Kristian Levring n’arrive jamais à atteindre le niveau de ses glorieux confrères, cette sanglante loi du talion a assez de cartes dans son jeu, pour le rendre, à défaut d’être inoubliable, plutôt intéressant. Ni plus, ni moins.