• La Horde du Contrevent, tome 1 : Le cosmos est mon campement

    Titre : Le cosmos est mon campement
    Série : La Horde du Contrevent, tome 1
    Scénariste et dessinateur : Eric Henninot
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 2017 (octobre)

    Synopsis : Après une formation impitoyable, et alors qu’ils étaient encore enfants, ils ont quitté Aberlaas, la cité des confins. Leur mission : marcher d’ouest en est jusqu’à atteindre l’Extrême-Amont, source mythique du vent qui balaye leur monde jour et nuit, sans trêve ni répit. Ils sont la 34e Horde du Contrevent. Golgoth ouvre la marche derrière lui, Sov, le scribe, sur les épaules duquel l’avenir de la Horde tout entière va bientôt reposer…
    Bibliocosme Note 4.5

    Furvent, ceux qui vont mûrir te saluent !

  • La saga de Grimr

    Titre : La saga de Grimr
    Auteur : Jérémie Moreau
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 13 septembre 2017

    Synopsis : 1783. L’Islande, accablée par la misère, doit encore subir le joug du Danemark. Et le sort de Grimr, devenu orphelin, est plus cruel encore dans ce pays où l’homme se définit d’abord par son lignage. Doté d’une force impressionnante, il se sait capable de rivaliser avec les plus fameux héros de saga même s’il n’est le fils de personne. Il ne lui manque que l’opportunité de prouver sa valeur…

    Bibliocosme Note 4.0

    -Vous avez devant vous les Gunnar et Njall de notre siècle !
    – Haha ! Alors le hasard m’aurait conduit au deux plus grands héros de notre temps…
    – Pourquoi riez-vous ? Et pourquoi pas ?
    – Oui pourquoi pas… Mais un héros de saga se distingue par des actes. Peux-tu me dire quelles grandes choses tu as réalisées ?
    – Haha ! Il est peut-être encore un peu tôt dans sa vie pour en parler !
    Mais croyez-moi, ce garçon soulèvera des montagnes !

     

    Tout juste auréolé du Fauve d’or du festival d’Angoulême 2018, La saga de Grimr m’avait longtemps fait de l’œil avec ses couleurs douces. Exerçant mes pouvoirs de devin en lisant quelques pages de l’ouvrage de Jérémie Moreau sur le stand Delcourt, j’ai fini par acquérir l’album et le faire dédicacer pas son auteur quelques heures avant la proclamation du palmarès. Décollons donc vers les terres insulaires de l’Eyjafjöll.

  • Traquemage, tome 2 : Le chant vaseux de la sirène

    Titre : Le chant vaseux de la sirène
    Cycle/Série : Traquemage, tome 2
    Scénariste : Wilfrid Lupano
    Dessinateur : Relom
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 25 octobre 2017

    Synopsis : L’odyssée vengeresse du Serment des pécadous mène Pistolin à Saint-Azur-en-Lagune, village lacustre dominé par le château de Kobéron, premier des mages sur sa liste funèbre. Mais notre héros doit d’abord convaincre les sirènes de l’aider à récupérer l’épée légendaire du Traquemage. Déjà qu’avec elle, c’est pas gagné ! Sans compter les rencontres imprévues. Comme avec Merdin l’Enchianteur par exemple…

    Bibliocosme Note 4.5

    -Vous leur vouliez quoi au juste, aux sirènes ?
    -Boaf, c’était par rapport à mon projet, là, de tuer les mages. Je devais leur demander de me remonter l’épée du Traquemage, parce que mon épée à moi, elle est nulle.
    -Ah oui, grossebar ou chais pas quoi…
    -Duranbar.
    -Voilà. Et pourquoi qu’elles vous auraient aidé à récupérer l’épée qui a servi à tuer leur reine ?
    -Bah oui, je me rends bien compte que c’était un peu naïf. De toute façon, comme il y en a plus, de sirènes, c’est réglé.

        Après un premier tome qui a lancé l’épopée de la rurale fantasy fromagère, Pistolin et sa vaillante cornebique Myrtille sont de retour pour la suite de leurs aventures rocambolesques. Le premier album avait marqué par l’écriture toujours aussi efficace de Wilfrid Lupano et le dessin de Relom parfaitement adapté au ton de l’aventure. Voyons si ce ce nouvel opus marche dans les traces de son prédécesseur !

  • Octobre 17

    Octobre 17

    Titre : Octobre 17
    Scénariste : Patrick Rotman
    Dessinateur : Benoît Blary
    Éditeur : Seuil-Delcourt
    Date de publication : 13 septembre 2017

    Synopsis : 1917, le Tsar abdique et laisse le pouvoir à un gouvernement bourgeois. Lénine et Trotsky, deux leaders que leurs ambitions opposaient, organisent alors le basculement révolutionnaire. Ensemble, ils se saisissent d’une opportunité historique, et posent la fondation de l’empire soviétique. Ce sont les fameux jours d’Octobre 17.

    Bibliocosme Note 3.0

    -« Etiquette périmée » ! Il n’a pas changé ! Toujours aussi orgueilleux !
    -Je le comprends un peu : pour Trotski, se dire bolchevik, c’est faire allégeance non pas au Lénine d’aujourd’hui, mais au Lénine d’hier qu’il a combattu.
    -Mais le Lénine d’aujourd’hui lui donne raison !
    -Raison de plus !
    -Qu’est-ce qui vous sépare désormais ?
    -Vraiment ? Vous ne voyez pas ? L’ambition !

    Patrick Rotman, est le réalisateur de nombreux documentaires consacrés à l’histoire plus ou moins lointaine de France et d’ailleurs. Il est aussi l’auteur de scenarii pour le cinéma à l’image de L’Ennemi intime. Avec Benoît Blary aux crayons, il s’attelle à une autre pièce de choix de l’histoire du XXème siècle.

  • Density 1

    Density, tome 1

    Titre : Density
    Cycle/Série : Density, tome 1
    Scénariste : Lewis Trondheim
    Dessinateurs : Stan et Vince
    Couleurs : Walter
    Éditeur : Delcourt Comics
    Date de publication : 13 septembre 2017

    Synopsis : Chloé est en vacances aux États-Unis avec son geek de frère, sa soeur et une amie. Lors d’une balade en plein désert, elle est confrontée à un gentil alien « observateur » de la Terre. Alors que ce pouvoir était destiné à son frère, elle se retrouve capable de modifier sa densité corporelle. Elle va devoir absolument apprendre à maitriser ses nouvelles capacités pour stopper une invasion d’extra-terrestre belliqueux !

    Bibliocosme Note 3.5

    – Mais tu ne te contractes pas au moment où tu passes dans le plafond !
    – Ah ? Pourquoi ?
    – Euh… Dans le meilleur des cas, tu restes coincée dans le plafond.
    – Et dans le pire des cas ?
    – Étouffement, scission des chairs, unification moléculaire… Je ne sais pas…
    – Et si j’essaie pas ?
    – Bah… Les aliens nous tuent…
    – Ok… Je tente le coup.

        Éditeur de comics à succès, avec Walking Dead en tête, Delcourt a créé en 2013 son label Comics Fabric pour publier des comics « made in France« , à l’image de Badass. La rentrée 2017 voit ce catalogue s’étoffer avec Density, premier tome d’une série SF menée par Lewis Tronheim et Stan & Vince. Au programme, des ovnis, une menace d’invasion extraterrestre et une super héroïne.

  • Outcast tome 1

    Outcast, tome 1 : Possession

     

     

    Titre : Possession
    Série : Outcast, tome 1
    Scénario : Robert Kirkman
    Dessin : Paul Azaceta
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : avril 2015

     

    Synopsis : Kyle Barnes est un banni, vivant isolé du reste de la société dans une petite ville des États-Unis. Ancien enfant battu, ancien mari violent, ancien père maltraitant, il cumule les étiquettes de l’homme qui dérange. Son quotidien se voit bouleversé le jour où il retrouve par hasard un vieux révérant adepte des jeux de cartes. Ce dernier pose un regard neuf sur notre héros : il le voit comme une bénédiction. Au détour d’un exorcisme de routine, il l’emmène auprès d’un enfant possédé. Kyle se rend alors compte qu’il dispose d’un don très spécial : celui de faire fuir les démons. Commence alors une guerre contre le mal, entre frénésie biblique et coups de poker.

     

    Les gens pensent que Dieu se bile pour les détails. Les gens croient qu’il a le temps de regarder tous les trucs qu’on fait comme s’il s’inquiétait vraiment de tout ce qu’on dit, ou de savoir si on suit ou non ses règles à la lettre. C’est vraiment des conneries.

     

     

     

    Au scénario, nous retrouvons Robert Kirkman, le créateur de Walking Dead dont la série principale a été adaptée au petit écran. On retrouve avec Outcast cette touche à la Romero dont il s’est fait une spécialité. Il a créé de nombreuses saga à succès : Invincible, Le Maître voleur, Les Gardiens du Globe, et Tech Jacket. Outcast ne déroge pas à la règle : ça fleure bon le scénario de qualité. Il a d’ailleurs lui aussi été choisi pour devenir une série télévisuelle et a été sélectionné au festival d’Angoulême en 2016. Quant au dessin, c’est Paul Azaceta qui manie les pinceaux. Ce dernier est essentiellement connu pour sa collaboration avec Marvel, grâce à la série Amazing Spider-Man ou Captain Marvel.

     

    Eh bien, je vais vous dire le secret. Il ne répond pas. Parfois il y a une sensation, parfois un signe… Mais je n’entends jamais sa voix, pas comme Moïse, Abraham ou Jésus… Pourquoi ? Peut-être qu’il est trop occupé avec sa guerre, et qu’il nous a oubliés. Peut-être qu’il perd.

     

    Dès les premières pages, on perçoit une ambiance particulièrement pesante. Celle qui met mal à l’aise non pas à cause d’un quelconque monstre tapi dans l’ombre, mais bien en raison du Mal dissimulé au cœur des Hommes. Le sourire des possédés est insoutenable, si bien qu’on se surprend à tourner la page avec soulagement. L’intrigue se révèle insupportable de part la violence qui s’en dégage. On éprouve pourtant une fascination proche du masochisme, qui nous pousse à nous demander si nous ne serions pas nous aussi victime d’une possession satanique.

     

     

    La brutalité du scénario est contrebalancée par un dessin très simpliste. Les personnages sont croqués grossièrement : l’épaisseur du trais donne un style qui n’est pas de mon goût. Si la couverture laisse imaginer un jeu de couleurs intéressant, on ne peut qu’être déçu en découvrant des teintes ternes et sans vie. Tout semble beige ou gris, à quelques nuances près. Les cases sur fond blanc surprennent. Au vu du thème horrifique clairement établi, on s’attendrait plutôt à un fond noir. La clarté qui s’en dégage rend les coloris encore plus fades. On aurait aimé que le bijou soit à la hauteur de son écrin.

    En lisant cette bande-dessinée, on remarque immédiatement une influence cinématographique avec ses nombreux flash-back permettant de mieux cerner le personnage principal : Kyle Barnes. Ce dernier a été traumatisé par une enfance dévastée. Dès le plus jeune âge, il fut la cible privilégiée des démons ayant pris possession de ses proches : d’abord sa mère, puis son épouse. Personne n’est épargné, pas même sa sœur adoptive dont on devine un passé des plus glauques. Les informations sont distillées çà et là, si bien qu’au bout du premier tome, on se retrouve avec davantage de questions qu’au commencement. Paul Azaceta semble friand des zooms et très gros plans. Il nous montre l’un après l’autre, de façon détaillée, tous les éléments trahissant les personnages : l’inquiétude d’une épouse devant un invité indésirable, le doute d’un révérant prêt à tout pour sauver ses paroissiens, la malveillance dissimulée derrière les masques de politesse, et mille autres fragments participant à la mise en place d’une atmosphère angoissante.

    Outcast me fait penser à une version papier de la série Supernatural ayant envahi notre jeunesse les samedis soirs. Le scénario semble captivant mais pas novateur. Peut-être sera-t-on surpris avec les tomes suivants. Pour ma part, j’ai véritablement été rebutée par les couleurs insipides ne rendant pas honneur au scénario.

  • Henriquet

    Henriquet – L’homme-reine

    Titre : Henriquet – L’homme-reine
    Scénariste et dessinateur : Richard Guérineau
    Éditeur : Delcourt (Mirages)
    Date de publication : 2017 (mars)

    Synopsis : Mai 1574. Charles IX meurt, laissant son royaume déchiré par les guerres de Religion et toujours sous le choc du massacre de la Saint-Barthélemy. Catherine de Médicis rappelle son fils cadet Henri, alors roi de Pologne… Henri III aura surtout marqué l’Histoire par ses moeurs et ses frasques, avérées, qui auront masqué l’incroyable complexité politique à laquelle a du faire face ce monarque atypique.

    Quand donc comprendras-tu qu’il te faut choisir, Henri ? Tu ne peux être Philippe II d’Espagne et César Borgia en même temps !

  • Walking Dead, tome 27 : Les Chuchoteurs

    Titre : Les Chuchoteurs
    Série : Walking Dead, tome 27
    Scénariste : Robert Kirkman
    Dessinateurs : Charlie Adlard et Stefano Gaudiano
    Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande) [fiche officielle]
    Date de publication : 29 mars 2017 (2016 en VO chez Image Comics)

    Synopsis : Les survivants menés par Rick ont mis en place divers points de contrôle. Negan a disparu depuis quelques jours, lorsqu’il réapparait après avoir assassiné Alpha, la leader des Chuchoteurs. Dwight tient à le descendre immédiatement, mais Magna l’en empêche. Ils décident de l’amener à Rick… Pendant ce temps, Beta a retrouvé le corps sans tête d’Alpha. La tension monte encore d’un cran…

    Note 4.0

    Je suis aussi utile qu’un eunuque manchot dans un baisodrome ! Filez-moi un putain de flingue !

    Cette fois, ça y est ! Une nouvelle guerre est sur le point de se déclencher et ce sont nos « chers » Chuchoteurs qui lancent les hostilités ! En même temps après tome 26 qui se titrait « L’Appel aux armes », c’était la moindre des choses d’enchaîner sur un tome de combat âpre, et qui risque de rester avec un goût amer dans la bouche de certains lecteurs si vous teniez encore à certains personnages en particulier.

  • Les deux vies de Baudouin

    Les deux Vies De Baudouin

    Titre : Les deux vies de Baudouin
    Auteur : Fabien Toulmé (scénario et illustration). Coloriste Valérie Sierro
    Éditeur : Editions Delcourt (Mirages)
    Date de publication : 15 février 2017

    Synopsis : Baudouin est un trentenaire solitaire, enfermé dans un quotidien monotone. Son frère, Luc, est à l’inverse un esprit libre, voyageur et séducteur. Un jour, Baudouin se découvre une tumeur qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. L’anti-héros décide alors de tout plaquer pour partir avec son frère. Un récit touchant sur les liens familiaux et sur le thème universel de la réalisation personnelle.

    Note 4.0

    -Pleure pas frérot ! Je sais que c’est pas évident mais faut pas avoir peur…
    -J’ai plus peur… Mais je suis en train de me rendre compte à quel point j’ai perdu du temps à vouloir mener une vie qui n’était pas la mienne…
    -Toi au moins tu t’en rends compte. Il y a des gens qui n’auront jamais cette chance… et comme ils disent ici « quand une antilope sort de la forêt, elle ne demande pas à boire chez la gazelle ».
    -Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris ton proverbe…
    -Moi non plus mais c’est le seul proverbe béninois que je connais.
    -Toi, t’es balèze pour réconforter…

  • Chronosquad, tome 2 : Destination révolution, dernier appel

    chronosquad-2

    Titre : Destination révolution, dernier appel
    Série : Chronosquad, tome 2
    Scénariste : Giorgio Albertini
    Dessinateur : Grégory Panaccione
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 2017

    Synopsis : La première mission de Bloch a tourné au fiasco. Les deux ados fugueurs viennent de se faire embarquer par des trafiquants d’esclaves qui n’ont visiblement rien à voir avec la IVe dynastie. Et ces guerriers géants bizarres aperçus avant de perdre conscience lui laissent un goût amer. Mais le pire serait que Beylogu ne le retrouve pas avant qu’il ait succombé à ses blessures… à 4 500 ans de chez lui.

    Note 2.5