• Étoiles sans issue

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    Titre : Étoiles sans issue
    Auteur : Laurent Genefort
    Éditeur : Scrineo (Space Opera) [fiche officielle]
    Date de publication : 9 février 2017

    Synopsis : Palestel est un simple « caire », tout en bas de la pyramide des castes, dont le Prime Garant incarne le sommet depuis deux cents ans. Comme pour tout le monde, le statut de Palestel est gravé dans son ADN. L’acumen garantit la place de chacun au sein des cinq planètes du Compas. Mais quand une tentative d’assassinat contre le Prime Garant manque de le tuer et que Palestel devient son seul espoir de survie, c’est l’univers tout entier qui bascule autour de lui. Chaque faction désireuse de prendre le pouvoir de l’acumen veut l’attraper, soit pour l’éliminer, soit pour l’utiliser. Dans tous les cas, il lui faut fuir. Existe-t-il seulement une alternative ?

    Bibliocosme Note 2.0

    Ne te leurre pas, ce fauve est vicieux comme pas deux. Capable de retenir son élan des jours et des jours pour te persuader qu’il ne peut pas t’atteindre. Et puis, à la seconde où il le décide, clac ! il t’emporte une main, net et sans bavure.

    Après Les Océans stellaires, la nouvelle collection de space opera chez Scrineo bénéficie rapidement d’un deuxième opus issu de l’imaginaire fertile de Laurent Genefort : Étoiles sans issue est un volume particulier, qui prend bien sûr place dans l’univers des Portes de Vangk de l’auteur.

  • Dangerous Women, volume 2

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    Titre : Dangerous Women, volume 2
    Anthologistes : G. R. R. Martin et Gardner Dozois
    Auteurs/Nouvelles : Megan Abbott (« Soit moi cœur est gelé ») ; Cecelia Holland (« La chanson de Nora ») ; Mélinda Snodgrass (« Les mains qui n’y sont pas ») ; Carrie Vaughan (« Raisa Stepanova ») ; Megan Lindholm (« Les voisines ») ; Sharon Kay Penman (« Une reine en exil ») ; Nancy Kress (« Deuxième arabesque, très lentement ») ; Diana Rowland (« La ville Lazare ») ; Diana Gabaldon (« Novices ») ; Sherrilyn Kenyon (« L’enfer n’a pire furie ») ; Pat Cadigan (« Les aides-soignantes ») ; Caroline Spector (« Les mensonges que me racontait ma mère »)
    Éditeur : J’ai lu
    Date de publication : 2017 (janvier)

    Synopsis : Dans cette anthologie, George R.R. Martin a convoqué les plus belles plumes féminines de la scène imaginaire. Cet ensemble de nouvelles célèbre les femmes : mères de famille ou séductrices, princesses ou roturières, innocentes ou coupables, riches héritières ou pilotes émérites, toutes ces héroïnes ont un incroyable destin qui ne demande qu’à s’accomplir !

    Note 4.0

    Il ne lui restait plus un seul allié, plus personne ne se rappelait qui elle avait été. Les gens qui l’aimaient le plus étaient ceux qui représentaient le plus grand danger pour elle. (Megan Lindholm, Les voisines)

  • senechal

    Sénéchal

    senechal

    Titre : Sénéchal
    Cycle/Série : Sénéchal, tome 1
    Auteur : Grégory Da Rosa
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2017 (février)

    Synopsis : Lysimaque, la Ville aux Fleurs, fière capitale du royaume de Méronne, est encerclée et menacée par une mystérieuse armée. Et pour le sénéchal Philippe Gardeval, ce n’est que le début des ennuis. Suite à l’empoisonnement d’un dignitaire de la cité, il découvre que l’ennemi est déjà infiltré au sein de la cour, dans leurs propres rangs ! Sous quels traits se cache le félon ? Parmi les puissants, les ambitieux et les adversaires politiques ne manquent pas ; le sénéchal devra alors faire preuve d’ingéniosité pour défendre la ville et sa vie dans ce contexte étouffant d’intrigues de palais.

    La lâcheté est au caractère ce que la trahison est à la guerre. Les héros n’y survivent pas.

  • Sharakhaï, tome 1 : Les douze rois de Sharakhaï

    sharakhai

    Titre : Les douze rois de Sharakhaï
    Cycle : Sharakaï, tome 1
    Auteur : Bradley P. Beaulieu
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2016 (août)

    Synopsis : Dans les arènes de Sharakhaï, la perle ambrée du désert, Çeda combat tous les jours pour survivre. Comme de nombreux autres, elle espère la chute des douze Rois immortels qui dirigent la cité depuis des siècles. Des souverains cruels et tout-puissants qui ont peu à peu écrasé tout espoir de liberté, protégés par leur unité d’élite de guerrières et les terrifiants asirim, spectres enchaînés à eux par un sinistre pacte. Tout change lorsque Çeda ose braver leur autorité en sortant la sainte nuit de Beht Zha’ir, alors que les asirim hantent la ville. L’un d’eux, coiffé d’une couronne en or, murmure à la jeune fille des mots issus d’un passé oublié. Pourtant, elle les connaît. Elle les a lus dans un livre que lui a légué sa mère. Et le lien que Çeda découvre entre les secrets des tyrans et sa propre histoire pourrait bien changer le destin même de Sharakhaï…

    Note 2.0

  • Ariosto Furioso

    Ariosto furioso

    Titre : Ariosto Furioso
    Auteur : Chelsea Quinn Yarbro
    Éditeur : Denoël (Présence du Futur) / Folio SF
    Date de publication : 1981 / 2003 (1980 en VO)

    Synopsis : 1533. L’Italia Federata a conquis le Nouveau Monde. A Firenze, Lodovico Ariosto, poète et conseiller de Damiano de Medici, est pris en étau entre les factions rivales qui se disputent le pouvoir. Telle est la realtà. Le poète s’évade en écrivant une suite à son Orlando Furioso. Et dans cette Amérique de rêve, il devient Ariosto le héros qui, monté sur son hippogriffe fabuleux, va défendre les Cérocchi contre les sorts et les sorciers. Telle est la fantasia. Jusqu’au jour, tragique, où rêve et réalité se rejoignent..Ce chef-d’œuvre de maestria évoque, par sa construction en abîme d’une réalité subtilement pervertie, Le Maître du Haut-Château de Philip K. Dick

    Note 4.0

    Fou ? Si c’est folie qu’aimer l’honneur plus que la vie, alors très certainement, je suis fou.

    Paru en 1980, Ariosto Furioso est un roman ambitieux de Chelsea Quinn Yarbro, car il lorgne sur différentes genres et sous-genres pour remodeler la Renaissance italienne telle qu’elle aurait pu être.

  • Le double corps du roi

    Le double corps du roi

    Titre : Le double corps du roi
    Auteurs : Ugo Bellagamba et Thomas Day
    Éditeur : Mnémos, puis Folio SF [fiche officielle]
    Date de publication : 2003 puis 2007

    Synopsis : À Déméter, la monarchie se meurt. Absû Déléthérion, général ambitieux, assassine le vieux roi Yskander et se proclame régent. Pour asseoir son règne, il a besoin de l’armure fabriquée jadis par le Dieu-Forgeron, symbole de la légitimité monarchique : l’Hérakléion. Malheureusement pour le régicide, Égée Seisachtéion, poète et bretteur hors pair, confident d’Yskander, s’empare de l’armure. Aidé du contrebandier Johan Solon, il la cache dans la Canopée, royaume sylvestre réputé impénétrable, où vivrait un héritier au trône. La lutte contre le despote Déléthérion s’engage, inégale, sanglante, désespérée…
    Inspiré des travaux de l’historien Kantorowicz, Le double corps du roi est un roman de fantasy épique où les drames intimes se résolvent en batailles d’un réalisme stupéfiant. Un livre grand spectacle, à couper le souffle.

    Note 3.5

    Le pouvoir corrompt tout, s’empare du meilleur pour en faire le pire ; séduit les faibles qui rêvent d’être puissants et affaiblit les puissants qui rêvent de l’être encore plus. Comment prendre le temps d’aimer quand le pouvoir vous attend au détour de chaque intrigue, de chaque lutte d’influence, toujours prêt à frapper, à transformer le bien en mal, à envenimer la moindre situation. Le pouvoir est traître, c’est un démon ; il reprend dix fois ce qu’il a d’abord négligemment poussé vers vous.

    Choc en perspective ! D’un côté, il y a Ugo Bellagamba, universitaire spécialisé dans le droit, mais féru d’Histoire, et « accessoirement » membre de l’organisation du festival international des Utopiales de Nantes ; il a aussi « commis » Tancrède, une uchronie chez Les Moutons électriques. De l’autre, il y a Thomas Day, auteur de textes de science-fiction, fantasy et fantastique souvent durs et glauques, reconnu autant en tant qu’écrivain qu’en tant qu’éditeur, et maintenant scénariste de bande dessinée. Autant vous dire qu’un tel duo qui s’associe pour écrire de la fantasy, ça s’apprécie.

  • Gagner la guerre

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    Titre : Gagner la guerre
    Cycle : Récits du Vieux Royaume, tome 2
    Auteur : Jean-Philippe Jaworski
    Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle), puis Folio SF
    Date de publication : 17 mars 2009
    Récompenses : Prix du Premier Roman de la Région Rhône-Alpes 2009, Prix Imaginales 2009 du meilleur roman francophone

    Synopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier ». Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon…
    Jean-Philippe Jaworski, né en 1969, est l’auteur de deux jeux de rôle : Tiers Âge et Te Deum pour un massacre. La fureur des batailles, la fougue épique et l’humour noir sont au rendez-vous de cette deuxième plongée tumultueuse et captivante dans les « Récits du vieux royaume » : après Janua Vera (prix Cafard cosmique 2008), le retour très attendu de Don Benvenuto !

    Note 4.5
     
    Coup de coeur

    J’ai une connaissance intime de la République. Je sais tout de ses faiblesses : la vanité, la coquetterie artistique, l’affairisme, le clientélisme, la corruption, le populisme, le chauvinisme, la calomnie… Sans oublier le mépris, bien sûr. Autant de petits travers qu’il suffit de flatter pour circonvenir les élites, pour faire brailler la plèbe dans la rue, pour faire crier la République toute entière comme une courtisane. Je baise la République, et je la baise bien. J’ai cerné l’essence même de Ciudalia, et c’est la raison pour laquelle Ciudalia m’aime.

    J’ai mis du temps à attaquer Gagner la guerre après avoir dévoré Janua Vera, mais ce fut lors d’un épique voyage en Italie (je l’ai lu uniquement durant les quelques moments en bus) qui seyait parfaitement à l’ambiance de ce premier roman de Jean-Philippe Jaworski.

  • Le cycle de Mithra, tome 1 : L'Empreinte des dieux

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    Titre : L’Empreinte des dieux
    Cycle : Le cycle de Mithra, tome 1
    Auteur : Rachel Tanner
    Éditeur : Oriflam (Terres anciennes) / Imaginaires sans Frontières / Points (Fantasy) [fiche officielle]
    Date de publication : 2000, 2002, puis 2007

    Synopsis : Huitième siècle après Jésus-Christ : dans un Empire romain qui refuse de mourir, le culte de Mithra est devenu la religion dominante. Mais les anciens dieux ne se rendront pas sans combattre… Et Rome, en proie à la corruption et aux complots, cherche à retrouver sa splendeur passée. Entre Frédérique Braffort, grande prêtresse de Mithra, et sa cousine Judith, élève de la terrible magicienne Ygrene, la confrontation paraît inévitable. Magie, batailles contre les légions romaines, prophéties et interventions divines : au cœur d’une Antiquité réinventée, voici le premier volet d’un brillant diptyque chaleureusement salué par la critique française.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    – L’Église ne spécule pas. Elle sait.
    – La foi est une chose merveilleuse.

    Insidieusement, je tente vainement de rattraper l’énorme retard que j’ai vis-à-vis de Boudicca sur quantité de séries, cycles et bibliographies de grands auteurs, notamment de fantasy. Rachel Tanner en fait partie et L’empreinte des dieux constitue le premier tome de son diptyque uchronique intitulé Le Cycle de Mithra.

  • Haute-École

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    Titre : Haute-École
    Auteur : Sylvie Denis
    Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) (fiche officielle)
    Date de publication : février 2004

    Synopsis : Dans une société proche de celle de la France à la veille de la Révolution, le sort des magiciens n’intéresse que quelques intellectuels contestataires. Les enfants dotés de pouvoirs magiques sont enlevés à leurs familles afin d’être éduqués à la Haute-École et contrôlés par la noblesse. Au moment où le règne d’Urbain IV s’achève, Mérot l’Ancien, le directeur de la Haute-École, meurt et les complots se multiplient : marchands rêvant de pouvoir politique, soldats amers, paysans appauvris, magiciens asservis. Hérus Tork, qui intrigue pour succéder à Mérot, achève sa patrouille annuelle à la recherche des magiciens cachés. Lors de sa dernière halte il capture Raoul des Crapauds, le fils d’un boulanger, mais ne repère pas Ian qui décide de partir à la capitale à la recherche des magiciens clandestins… Intrigues de cour, magiciens d’une puissance inouïe, personnages engagés pour un monde meilleur, Haute-École est un livre d’action et d’émotions intenses.

    Note 3.5

    La magie n’est pas dans la nature de l’homme. Elle lui a été donnée par des dieux fantasques et capricieux qui se sont empressés de l’abandonner dès qu’ils ont vu qu’il n’était pas capable de s’en servir à bon escient. Souvenez-vous-en chaque fois que vous verrez des hommes se comporter de façon étrange : la magie vient d’ailleurs ; très rares sont les êtres capables de l’apprivoiser totalement.

    Depuis longtemps déjà, je louchais sur ce roman de Sylvie Denis, car Haute-École évoque l’atmosphère inquiétante d’une régie scolaire bien dirigée, sa couverture estampillée Didier Graffet est envoûtante et c’est enfin un roman récompensé par le prix Julia-Verlanger en 2004. Du coup, acquis aux Utopiales de Nantes 2014, ce « Haute-École » dédicacé a fini par sortir dignement de ma PAL.

  • Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 10 : Prince du chaos

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    Titre : Prince du chaos
    Cycle : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 10
    Auteur : Roger Zelazny
    Éditeur : Denoël / Folio SF
    Date de publication : 1993 / 2001

    Synopsis : Sa mère est la sorcière du Logrus. Son père le champion de la Marelle. Sommé de choisir entre l’Ordre et le Chaos, Merlin Corey saura-t-il préserver l’équilibre d’un univers de plus en plus malmené par la lutte sans merci qui oppose les deux puissances antagonistes ? Parviendra-t-il à sauver la dame de ses pensées, dont l’orbite héberge un Joyau susceptible de donner la victoire définitive à l’un ou l’autre camp ? Dixième et dernier acte d’une tragédie aux dimensions shakespeariennes, Prince du Chaos dévoile les ultimes secrets d’un extraordinaire univers d’ombres et de lumière. Un final flamboyant de bruit et de fureur.

    Note 3.5

    On dirait que le faire évader va être délicat, dit Luke. Et tu penses que ta mère est derrière tout ça ?
    – Ouais.
    – Je croyais être le seul à avoir ce genre de problème avec sa mère. Mais ça se tient, puisque c’est la tienne qui a tout appris à la mienne.
    – Comment se fait-il que nous soyons restés si normaux ?
    Il se contenta de me dévisager pendant quelques secondes. Puis il éclata de rire.