• The Cape : 1969

    The cape 1969

    Titre : The Cape : 1969
    Scénaristes : Joe Hill et Jason Ciaramella
    Dessinateur : Neslon Daniel
    Éditeur : Milady Graphics
    Date de publication : 2014 (juin)

    Synopsis : 1969, guerre du Vietnam. Gordon Chase est pilote d’hélicoptère d’évacuation médicale, sous le feu ennemi. Quand son hélicoptère est abattu par les soldats vietcong, s’engage alors un jeu du chat et de la souris au cœur de la jungle et des rizières. Mais son équipe et lui vont bientôt découvrir qu’il y a plus encore que les horreurs de la guerre en territoire hostile. Un graphic novel viscéral, qui retrace le destin poignant et fantastique du père des enfants découverts dans The Cape.

    Note 4.0

    Ils sont morts… Tous morts… J’ai perdu pied. Je le sais bien. Je vaux mieux que ça, cette croisade ne me ressemble pas, mais je m’en fous. Ce putain de vieillard m’a fait quelque chose, il m’a changé. Il m’a donné ce … ce pouvoir. Quoi qu’il puisse être. La magie, le vaudou, ça existe donc vraiment. Moi qui croyait que la magie, ça se bornait aux foires ou à la télé.

  • Les continents perdus

    Les continents perdus

    Titre : Les continents perdus
    Anthologiste : Thomas Day
    Auteurs/Nouvelles : Walter Jon Williams (« Le Prométhée invalide ») ; Ian R. MacLeod (« Tirkiluk ») ; Michael Bishop (« Apartheid, Supercordes et Mordecai Thubana ») ; Lucius Shepard (« Le train noir ») ; Geoff Ryman (« Le pays invaincu. Histoire d’une vie »)
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
    Date de publication : 2005
    Récompenses : World Fantasy Award pour « Le pays invaincu » de Geoff Ryman.

    Synopsis : De tout temps, imaginaire et récits de voyage ont fait bon ménage. Pour s’en convaincre, il suffit de se plonger dans L’Odyssée d’Homère, Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift ou, plus récemment, Rihla de Juan Miguel Aguilera. En vous proposant un tour du monde aux destinations souvent inédites, l’anthologie Les Continents perdus se place dans la continuité de cette tradition littéraire. L’Europe de Mary Shelley ; l’Arctique durant la Seconde Guerre mondiale ; l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid ; le Delà , ce pays insensé que l’on rejoint en prenant le Train Noir ; et, enfin, un Sud-Est asiatique fantasmé, inquiétant, voici les cinq étapes de ce Livre des merveilles moderne où il sera beaucoup question d’injustices, de sacrifices, de petites et de grandes tragédies…

    Note 4.5

    Moi je me plais ici. La vie que je mène aujourd’hui est sacrément plus plaisante que ma vie d’avant. Mais y a des moments où elle ne me semble pas naturelle. Tous ces trains qui roulent dans tous les sens sur des rails que personne n’a jamais construits… Et c’est même pas des rails en plus. Plutôt des formations naturelles qui ressemblent à des rails. Et si c’est pas assez bizarre à ton goût, il y a les beardsleys et les autres bestioles encore plus graves. Plus, tu trouveras personne qui soit né ici. Comme si le bon Dieu avait construit un monde pour abandonner les travaux avant l’achèvement tellement il était déçu. (Lucius Shepard, Le train noir)

    Lucius Shepard, Michael Bishop, Geoff Ryman… Des noms qui ne vous diront peut-être rien et qui sont pourtant ceux de très grands auteurs américains réunis pour la première fois au sommaire de ces « Continents perdus ». Dirigé par un certain Thomas Day que l’on découvre ici aussi talentueux anthologiste qu’écrivain, l’ouvrage figure sans aucun doute parmi les plus belles anthologies qu’il m’ait jusqu’à ce jour été donné de lire. Chacune des cinq nouvelles se révèle ainsi être une véritable pépite, exceptionnelles tant par leur qualité littéraire que parce qu’elles sont la preuve irréfutable que les littératures de l’imaginaire ne sont pas là uniquement pour servir de divertissement passager ou d’évasion mais peuvent aussi faire réfléchir, dire autrement certaines réalités de notre monde et de notre époque. Le lecteur se retrouve donc à arpenter des sentiers rarement empruntés et se laisse entraîner avec tour à tour effroi et émerveillement vers chacune des différentes destinations prévues par les auteurs. Ce n’est pas pour rien que l’ouvrage s’articule autour de la thématique du voyage !

  • Sympathies for the devil

    Sympathies for the devil

    Titre : Sympathies for the devil
    Auteur : Thomas Day
    Nouvelles : Une forêt de cendres ; A l’heure du loup ; L’erreur ; La mécanique des profondeurs ; La notion de génocide nécessaire ; Démon aux yeux de lumière
    Éditeur : Le Belial (Folio SF en poche)
    Date de publication : 2004 (2012 pour la version poche)

    Synopsis : Sous vos yeux, six mondes vont prendre fin : le nôtre bien sûr, déserté par l’humanité, rendu aux hommes-arbres et aux loups ; celui des douze dragons renversés, étouffé par l’information continue ; celui des nomades mongols condamnés à la sédentarisation ; Amsterdam sous les eaux, hanté par le plus étrange des tueurs en série ; la Terre brûlée de Loki, grand farceur et agent provocateur un brin excessif. Six mondes vont prendre fin et tous ne renaîtront pas.

    Note 4.0

    Je vais faire de toi la Grande Vague qui nettoiera le monde. Tu es celle qui va laver tous les affronts, qui donnera une nouvelle chance aux Hommes. Leur patrimoine génétique va se mélanger à nouveau avec la terre, la mer et les espèces qu’ils n’ont pas réussi à faire disparaître. Et un jour, comme rien ne se perd vraiment, comme toute chose perdue peut être retrouvée, d’autres hommes renaîtront. Différents. Plus sages, peut-être. Le monde se meurt de la technologie, les mythes doivent le faire renaître.

  • Focus #3 : La collection Explora chez Glénat

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    Amateurs d’histoire, de voyage et d’aventures en tout genre, n’hésitez plus : ruez-vous sur les excellents albums de la collection « Explora » publiés depuis 2012 par les éditions Glénat. C’est à Christian Clot, scénariste et vice-président de la société des explorateurs français, que l’on doit cette louable initiative qui consiste à revenir sur les parcours de quelques-uns des plus grands explorateurs de notre histoire par le biais de la bande dessinée. Quoi de mieux, en effet, que de recourir à la culture afin de transmettre sa passion au grand public ? Six albums sont à ce jour déjà parus (à raison de deux publiés au même moment tous les six mois) et s’organisent toujours selon le même principe : un album, une équipe. Une grande diversité dans le choix des illustrateurs et coloristes, des scénarios toujours très soignés, des graphismes remarquables…, autant dire que nous avons ici affaire à de la bonne bande dessinée !

  • Sept secondes pour devenir un aigle

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    Titre : Sept secondes pour devenir un aigle
    Auteur : Thomas Day
    Nouvelles : Mariposa ; Sept secondes pour devenir un aigle ; Éthologie du tigre ; Shikata ga nai ; Tjukurpa ; Lumière noire
    Éditeur : Le Bélial
    Date de publication : 12 septembre 2013

    Synopsis : Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d’un arbre à papillons endémique… Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte… Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique… Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d’exclusion totale de Fukushima…Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie… Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu… Science-fiction, fantastique et uchronie… Thomas Day explore ici le rapport de l’homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’’Asie à l’’Amérique en passant par l’’Australie.

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    Deux scientifiques japonais font une étude statistique des grandes catastrophes de la période 1861-2007. Ils mettent en corrélation le nombre de victimes de ces catastrophes naturelles avec le nombre de naissances recensées durant cette même période. Ça donne un graphique à deux courbes tout simple. La ligne future théorique, où le nombre de victimes deviendra équivalent au nombre de naissances, c’est la Barrière Gaïa. L’équilibre par la catastrophe. Leur étude invite en moi une image anti-scientifique, presque métaphysique : la Terre a choisi de se débarrasser de la vermine qui l’empoisonne ; elle se secoue, ce qui donne des tremblements de terre ; elle se roule dans les ouragans comme un buffle dans la boue pour apaiser les démangeaisons de son écorce endommagée. Elle se venge de nous, car nous comme trop nombreux, trop sales, trop négligents. C’est une idée farfelue qui me plaît bien.

  • La chasse sauvage du colonel Rels

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    Titre : La chasse sauvage du colonel Rels
    Auteur : Armand Cabasson
    Nouvelles : 1348 ; La chasse sauvage du colonel Rels ; L’héritage ; Le Roi Dieu-Loup ; Giacomo Mandeli ; Les chuchotements de la lune ; Saint Basile le victorieux ; Le Minotaure de Fort Bull ; Les Mange-Sommeil
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2013

    Synopsis : Lorsque la fantasy se perd dans les méandres de l’Histoire… on peut voir le roi Peste mener ses troupes dans un Londres ravagé par la maladie. Partir à la rencontre de Giacomo Mandeli, peintre de génie contraint de travailler pour l’’Inquisition. Suivre les Vikings de Knut affrontant les armées anglo-saxonnes, ou, alors que la guerre de Sécession fait rage, vivre la dernière chasse sanglante du colonel Rels. Russie, Japon, Irlande, Espagne, États-Unis… Armand Cabasson nous entraîne dans un périple à travers l’’Histoire, les légendes et les guerres, pour nous offrir des moments de fantasy forts, puissants, servis par une poésie sauvage.

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    Pourquoi les anges ? se demanda-t-il. L’idéal de pureté. Les Cieux. L’éden, le paradis perdu. Faites se corrompre l’âme d’un ange, alors ses ailes tombent d’elles-mêmes, l’ange chute sur terre, et vous obtenez un homme de plus. Il en arriva à la conclusion que les hommes étaient des anges déchus. Les femmes continuaient à accoucher d’angelots. Mais la corruption des adultes les contaminaient avant même que ces angelots n’aient le temps de se changer en ange, que leurs ailes percent et poussent, qu’ils prennent conscience de leur nature divine. Telles des larves qui ne parvenaient plus à se changer en papillons et se transformaient en araignées. (Giacomo Mandeli)

  • Tenzing : Sur le toit du monde avec Edmund Hillary

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    Titre : Tenzing : Sur le toit du monde avec Edmund Hillary
    Scénariste : Christian Clot
    Dessinateur : Jean-Baptiste Hostache
    Éditeur : Glénat (collection Explora)
    Date de publication : 2013

    Synopsis : Lorsque les Anglais proposent au sherpa Tenzing d’être le sirdar (chef des porteurs) de leur expédition à l’Everest de 1953, il n’accepte qu’à une condition : être considéré comme un grimpeur à part entière et avoir sa chance pour le sommet. Une demande incroyable ! Mais l’expérience de Tenzing est indispensable et les Anglais acceptent, persuadés de pouvoir le laisser de côté lors de l’ascension finale. Après sept échecs, conquérir l’Everest est une obligation stratégique pour l’Angleterre et son prestige international. Face à ces enjeux énormes, Tenzing avec son rêve d’enfant de gravir le toit du monde auprès duquel il est né, est esseulé. Pourtant, sa force de caractère et ses qualités de grimpeur lui gagnent la confiance du colonel Hunt, le chef d’expédition, et l’amitié d’Edmond Hillary. À l’heure du choix, Hunt choisit Hillary et Tenzing qui deviendront les deux premiers hommes au sommet de l’Everest. Mais l’Angleterre peut-elle accepter qu’un Népalais et un Néo-Zélandais soient les deux premiers « Anglais » au sommet du monde ?

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    Alors, lui, moi, le premier là-haut ? Nous avions 10 grimpeurs, 50 Sherpas, 350 coolies, l’Angleterre, l’Inde et la Nouvelle-Zélande derrière nous… et nous étions juste d’indéfectibles amis qui venaient de voir le monde comme personne avant nous et il était beau et paisible. Le reste ? Ça n’a aucune importance…