Science-Fiction

  • Trees, tome 1 : En pleine ombre

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    Titre : En Pleine Ombre
    Série : Trees, tome 1
    Auteur : Warren Ellis
    Dessinateur : Jason Howard
    Éditeur : Urban Comics (Indies)
    Date de publication : 16 octobre 2015

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    Synopsis : Cela fait maintenant dix ans qu’ils ont atterri. Ils sont présents sur toute la surface du globe. Depuis, rien. Aucun contact. Ils se tiennent là, profondément enracinés tels des arbres d’une espèce extra-terrestre. Dix ans qu’ils maintiennent cette pression silencieuse sur notre monde, sur notre activité, indifférents à notre présence. Cela fait dix ans que nous avons découvert la présence d’une autre forme de vie dans l’univers, mais cette forme de vie n’a jamais reconnu notre existence en tant qu’espèce intelligente, voire vivante…

    Note 4.0

    Il y a dix ans. Ils ont atterri. Dans le monde entier. Comme s’il n’y avait personne. Et ils n’ont rien fait. Aucune communication. Comme s’il n’y avait jamais eu personne ici. Rien en-dessous d’eux.

    A l’instar de l’excellent Premier Contact de Denis Villeneuve sorti il y a peu sur nos écrans, Trees relate la venue sur Terre d’une race extraterrestre qui ne semble nullement décidée à nous chercher noise. Point de vilain envahisseur ici mais des arbres aussi placides que gigantesques qui sont venus s’enraciner ça et là sur notre bonne vieille Terre. Hormis cette apparition impromptue qui a provoqué force catastrophes écologiques et humaines, rien ne semble émaner de cette étrange canopée. Pas depuis ces dix dernières années du moins.

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  • L’Effet Churten

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    Titre : L’Effet Churten
    Cycle : Cycle de l’Ekumen
    Nouvelles : L’Histoire des Shobies (The Shobies’ Story, 1990) ; La Danse de Ganam (Dancing to Ganam, 1993) ; Le Pêcheur de la mer Intérieure (A Fisherman on the Inland Sea, 1994)
    Auteur : Ursula Le Guin
    Éditeur : ActuSF (Hélios) [fiche officielle]
    Date de publication : 5 janvier 2017 (entre 1990 et 1994 en VO)

    Synopsis : Dans le vaste univers de l’Ekumen, tout voyage prend des années. Difficile de garder des relations avec sa famille et ses amis lorsque l’on doit passer d’une planète à l’autre. La galaxie est une mosaïque d’histoires humaines… Jusqu’au jour où on découvre par hasard l’effet Churten, une sorte de transport instantané, abolissant les distances comme jamais entre les mondes. Encore faut-il le maîtriser et l’utiliser à bon escient…
    S’inscrivant dans le cycle grandiose de l’Ekumen, ces trois histoires racontent la découverte de cette nouvelle technologie, ses premiers essais, ses premières réussites et ses premiers drames.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Si les histoires sont les seuls bateaux qui nous permettent de naviguer sur le fleuve du temps, aucune embarcation n’est entièrement sûre dans les grands rapides et les hauts-fonds.
    [dans Le Pêcheur de la mer Intérieure]

    L’Effet Churten est un recueil de trois nouvelles (ou novellas, car nous devons être à la limite numérique entre les deux notions) d’Ursula Le Guin qui prennent place dans un univers commun, l’Ekumen, dont il n’est pas nécessaire de savoir quoi que ce soit, et qui a déjà un semblant de cohérence interne ici, puisque les trois récits se mentionnent respectivement entre eux. Pour aborder ce recueil, il suffit de savoir que nous sommes dans un univers de space opera où les voyages prennent d’habitude de longues années entre chaque planète de cette organisation baptisée l’Ekumen. Toutefois, une nouvelle technologie, le churten, permet désormais de pratiquer des voyages instantanés sur des distances galactiques.

  • Descender, tome 2 : Lune mécanique

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    Titre : Lune mécanique
    Série : Descender, tome 2
    Scénariste : Jeff Lemire
    Dessinateur : Dustin Nguyen
    Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
    Date de publication : 30 septembre 2016

    Synopsis : À court d’options, TIM-21 et ses compagnons rejoignent l’équipage de Psius, leader de la résistance robotique secrète, vers une destination inconnue. Le petit robot se découvre alors l’existence d’un autre androïde en tout point identique : TIM-22. Au même moment, à la bordure connue de la galaxie, un chasseur de primes écume le secteur à la recherche des foyers de racailles mécaniques. Sa traque le met sur la piste de TIM-21.

    Note 4.5
     
    Coup de coeur

    C’est étrange de voir à quel point les humains font peu de cas de leurs anciens. Je pense que s’ils pouvaient les désactiver une fois qu’ils deviennent défaillants, comme ils le font avec nous, ils n’hésiteraient pas.

    Il était bien temps que Casper revienne me direz-vous. C’est pas faux, vous répondrais-je ! Bien triste de n’avoir point rédigé de chroniques depuis un lustre, je m’en vais vous donner mon avis sur le second tome de la série de science-fiction Descender , l’un de mes coups de cœur de l’année qui vient d’arriver à son terme.

  • L’homme qui mit fin à l’histoire

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    Titre : L’homme qui mit fin à l’histoire
    Auteur : Ken Liu
    Éditeur : Le Bélial’ (collection Une heure -lumière)
    Date de publication : 2016 (août)

    Synopsis : Deux scientifiques mettent au point un procédé révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée, pour une seule et unique personne, et sans aucune possibilité pour l’observateur d’interférer avec l’objet de son observation. Une révolution qui promet la vérité sur les périodes les plus obscures de l’histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d’État. Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, l’Unité 731 se livra à l’expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d’un demi-million de personnes… L’Unité 731, à peine reconnue par le gouvernement japonais en 2002, passée sous silence par les forces d’occupation américaines pendant des années, est la première cible de cette invention révolutionnaire. La vérité à tout prix. Quitte à mettre fin à l’Histoire.

    Note 4.5

    Le fait que nous ne détenions jamais un savoir total idéal, ne nous absout en rien du devoir moral qui nous incombe de prononcer un jugement et de prendre position à l’encontre du mal.

  • Rêve de fer

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    Titre : Rêve de fer (The Iron Dream)
    Auteur : Norman Spinrad
    Éditeur : Folio SF [fiche officielle]
    Date de publication : 2 février 2006 (1973 pour la 1ère édition en VF, 1972 en VO)

    Synopsis : Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux États-Unis ? S’il s’était découvert une vocation d’écrivain de science-fiction ? S’il avait rêvé de devenir le maître du monde et s’était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire Le Seigneur du Svastika, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ?
    Étonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Mais alors même que l’esprit du Dominateur se tendait pour saper sa volonté, Feric, du fond de sa longue expérience, décela une sensation agréable et lénifiante : un Dom tentait de le prendre dans ses filets. Il attisa résolument le feu de sa formidable volonté avec la torche de la juste haine qu’il vouait à ces créatures sans âme, qui projetaient de substituer à la suprématie des hommes purs leur règne grossier, leur émotion la plus élevée étant le désir d’exterminer leurs supérieurs génétiques, et leur seul but de transformer la Terre à l’image de leur solide bauge.

    Ce n’est pas évident d’entrer dans la bibliographie de Norman Spinrad : entre ses fables « sex et rock’n’roll » et ses récits d’anticipation sociale, il n’y a pas forcément d’œuvre emblématique à laquelle s’accrocher en premier lieu. Étrangement, c’est ce qui semble être un de ses romans les plus atypiques qui m’a attiré, car Rêve de fer a été écrit en 1972, alors que l’auteur était en plein dans une phase transitoire, cela est réexpliqué dans la préface rédigée par un certain Roland C. Wagner (qui nous dévoile quasiment tout au passage).

  • L'Homme-fourmi

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    Titre : L’Homme-fourmi
    Auteur : Han Ryner
    Éditeur : L’Arbre vengeur (fiche officielle)
    Date de publication : 22 octobre 2013 (1901 pour la 1re édition)

    Synopsis : On ne se méfie pas assez des fées, surtout celles qui errent dans les landes désertes et ont tôt fait de vous transformer en fourmi si vous acceptez de les prendre au sérieux. C’est cette aventure hors du commun que le héros de ce livre, tout d’abord incrédule avant de céder à l’émerveillement, va vivre pendant une année. Projeté dans l’univers d’une fourmilière, il découvre la grandeur d’une espèce minuscule dont, revenu au triste monde des hommes, il peinera à traduire les beautés, les intelligences et les héroïsmes.
    Sur un thème qui inspirera des auteurs plus ou moins fameux, Han Ryner le premier a imaginé une remarquable et passionnante plongée, vibrante de poésie. Il a surtout cherché « un prétexte à blâmer nos orgueils, à nous qui par les sens, sommes inférieurs à tant d’animaux, à nous qui souvent croyons tout savoir et dont l’intelligence très probablement doit errer magnifiquement parmi une foule d’erreurs insoupçonnées ».
    Une leçon de littérature en même temps qu’une leçon de vie. Et un roman inoubliable.

    Note 3.0

    Au pays des fourmis, où la majorité n’a pas de sexe, les êtres sexués sont, naturellement, les plus ineptes des spécialistes.
    Il faut exercer sur les mâles une surveillance sévère. Si les femelles ne sont, jusqu’aux fièvres du jour nuptial, que des imbéciles, les mâles, dès la première heure, sont des fous.

    À l’image de Régis Messac ou de Jacques Spitz, Han Ryner fait partie de ses grands auteurs de SFFF français du début du XXe siècle qu’il convient de découvrir ou de relire assidument car leur vision des littératures de genre est tout autre que la nôtre, et pourtant elle peut être tout aussi utile et actuelle. Les éditions de L’Arbre vengeur ont ainsi décidé de rééditer L’Homme-fourmi de Han Ryner : de son vrai nom Jacques Élie Henri Ambroise Ner, cet auteur méconnu fut à la fois libertaire, anarchiste, antimilitariste et anticléricaliste, bref un bon !

  • Le Silence de la Cité

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    Titre : Le Silence de la Cité
    Auteur : Élisabeth Vonarburg
    Éditeur : Denoël (Présence du Futur), puis Alire (Romans) [fiche officielle]
    Date de publication : 1981, puis 1998
    Récompenses : Prix Boréal 1982 ; Prix Rosny-Aîné 1982 ; Grand Prix de la science-fiction française 1982

    Synopsis : Plus de trois siècles se sont écoulés depuis les catastrophes climatiques de la fin du second millénaire et les héritiers de la civilisation détruite, de plus en plus rares et de plus en plus désaxés, vivent dans une Cité souterraine avec leurs doubles technologiques.
    Dernière enfant de cette Cité, Élisa est une petite fille aux capacités physiques étonnantes ; fruit des expériences génétiques de Paul, elle annonce une humanité résolument nouvelle.
    Mais Élisa saura-t-elle se libérer du passé qui l’a littéralement modelée et, du même souffle, en libérer ses nombreux enfants ?
    Et qu’en sera-t-il des hommes – et surtout des femmes – qui, hors les Cités, ont survécu à la barbarie et aux mutations de toutes sortes ?

    Note 3.5

    Elle ne savait pas qu’il pouvait mourir.
    Il avait une peau brune toute ridée, une masse de cheveux blancs toujours en désordre, des yeux bruns qui souriaient au fond de leur réseau de rides ; ou bien c’étaient les rides qui souriaient. De toute façon, on ne pouvait pas dire s’il souriait en regardant sa bouche : il avait trop de moustache. Grand-Père. Elle l’appelait Grand-Père.
    Elle ne savait pas que c’était un homme-machine.
    Elle n’avait presque jamais besoin d’utiliser son bracelet de communication. Elle avait perdu sa poupée, elle était tombée, Gil ou Marianne lui avaient fait mal en jouant, ou elle s’était disputée avec eux, et il surgissait avant même qu’elle ait vraiment eu le temps de se mettre à pleurer. Il parlait, ou il ne disait pas grand-chose, mais il était toujours là quand il le fallait vraiment. Elle ne savait pas bien pourquoi, mais quand il sentait le tabac, ou l’herbe coupée, et que sa moustache était jaunie, il était davantage… là. Elle sentait très bien, alors, s’il était gai, ou sérieux, ou préoccupé – mais toujours comme il l’aimait. C’était Grand-Père.

    Rencontrée aux Utopiales de Nantes 2014, Elisabeth Vonarburg a une pêche et un tonus qui font plaisir à voir. Dans Le Silence de la Cité, elle nous narre le récit initiatique d’une jeune fille bien seule dans un monde post-apocalyptique hostile. Première conclusion, même des décennies après son écriture, ce roman est particulièrement frais, pas d’un très grand fun certes car angoissant et glauque, mais sûrement aussi prenant qu’il a dû l’être à sa sortie.

  • Gueule de Truie

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    Titre : Gueule de Truie
    Auteur : Justine Niogret
    Éditeur : Critic (Hors Collection) [fiche officielle]
    Date de publication : 15 février 2013

    Synopsis : Gueule de Truie est un inquisiteur, envoyé en mission par les Pères de l’Église après l’apocalypse. Ces gens sont persuadés que la fin des temps a été envoyée par Dieu lui-même, et que la Terre est morte. Leur but? Détruire le peu qui reste afin de, une bonne fois pour toutes, tourner la page de l’humanité. A leur service, Gueule de Truie, caché derrière le masque qui lui donne son nom, trouve les poches de résistance et les détruit les unes après les autres. Un jour, pourtant, il croise la route d’une fille qui porte une boîte étrange, pleine de… pleine de quoi, d’abord? Et pourquoi parle-t-elle si peu? Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde mort?

    Note 2.5

    – Dans tous les univers possibles, combien de chances as-tu de rencontrer cette-fille-là, cette seule fille qui sait te reconnaître ?
    – Aucune.
    – Exactement. Aucune. Et pourtant, un jour tu comprendras ce que je viens de te dire.

    On découvre souvent Justine Niogret avec son diptyque chez les éditions Mnémos, Chien du heaume et Mordre le bouclier, mais elle a aussi écrit un roman post-apocalyptique chez les éditions Critic : Gueule de Truie. Encore un titre difficile à oublier !

  • Le cycle des Robots, tome 3 : Les Cavernes d'acier

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    Titre : Les Cavernes d’acier (The Caves of Steel)
    Cycle : Le cycle des Robots, tome 3
    Auteur : Isaac Asimov
    Éditeur : J’ai Lu
    Date de publication : 1971 (1954 en VO)

    Synopsis : L’assassinat du docteur Sarton à Spacetown jette le trouble dans la communauté. Qui aurait intérêt à faire disparaître celui-là même qui milite pour le rapprochement entre Terriens et Spaciens ? Les Médiévalistes, qui ne voient pas d’un très bon œil la prolifération des robots ? Les Spaciens eux-mêmes, prêts à tout pour conserver leurs privilèges ? Le problème du détective Baley, toutefois, n’est pas seulement de retrouver un meurtrier, mais aussi et surtout d’y parvenir avant son collègue robot R. Daneel. Car celui-ci est l’un de ces androïdes au cerveau électronique ultra-perfectionné, créés certes par l’homme, mais qui n’attendent peut-être que l’occasion de prendre sa place…

    Note 4.0

    – Mais pourquoi donner aux robot une forme humaine ?
    – Parce que la forme humaine est, dans toute la nature, celle qui donne le meilleur rendement. Nous ne sommes pas des animaux spécialisés, monsieur Baley, sauf au point de vue de notre système nerveux, et dans quelques autres domaines. Si vous désirez construire un être mécanique, capable d’accomplir un très grand nombre de mouvements, des gestes et d’actes, sans se tromper, vous ne pouvez faire mieux qu’imiter la forme humaine.

    Après deux tomes sous forme de recueils de nouvelles, le cycle des Robots fait plus que poser des bases désormais avec un troisième tome composé d’un seul roman, Les Cavernes d’acier, où Isaac Asimov poursuit son chemin créatif autour des fameuses Trois Lois de la robotique et toutes leurs contradictions possibles.

  • Redrum

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    Titre : Redrum
    Auteur : Jean-Pierre Ohl
    Éditeur : L’Arbre vengeur (fiche officielle)
    Date de publication : 22 août 2012

    Synopsis : Dans une île au large de l’Écosse, Stephen Gray, spécialiste de l’œuvre de Stanley Kubrick, retrouve d’autres cinéphiles passionnés comme lui par les vieilles bandes de la Fox ou de la Warner.
    Et il rencontre le maître des lieux, Onésimos Némos, inventeur de la Sauvegarde – ce troublant procédé informatique qui permet de « stocker » la personnalité des morts pour les ressusciter à la demande…
    Tout en explorant l’œuvre de Kubrick, Stephen s’enfonce peu à peu dans un labyrinthe dont la trame semble faite de ses propres hantises. Quelle révélation l’attend dans le village de ses ancêtres ? Quel secret le lie à Némos ? Et quelle expérience indicible ce dernier prépare-t-il ?
    Subtil roman d’anticipation, rêverie sur le désir et suspense retors, Redrum se referme sur le lecteur comme un piège… dont il n’a pas envie de s’échapper.

    Note 3.5

    – Ce spectacle me rend morose, bougonna-t-il en désignant de sa canne le décor qui nous entourait… Ces grands espaces, ces tonnes de rochers, ces quantités incroyables de végétaux avec leurs formes, leurs couleurs, leurs odeurs, ces animaux qui batifolent dans tous les sens comme chez Walt Disney…
    – Vous voulez dire la nature.
    – Exactement ! La nature. Ça me noue l’estomac.

    INJ’aime assez découvrir une littérature de genre un peu transversale, soit oubliée soit peu mise en valeur, grâce aux éditions de L’Arbre vengeur. Passés les anciens mais magnifiques que sont Quinzinzinzili ou L’œil du Purgatoire, ce coup-ci c’est un roman de Jean-Pierre Ohl datant de 2012 qui m’est arrivé entre les mains et je n’en suis pas déçu du tout.TRO