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Une aventure de Lucifer box, tome 2 : L’ambre du diable
Titre : L’ambre du diable
Cycle : Une aventure de Lucifer box, tome 2
Auteur : Mark Gattis
Éditeur : Bragelonne (Le mois du cuivre)
Date de publication : 2016 (février)Synopsis : L’irrésistible dandy anglais est de retour ! Une vingtaine d’années se sont écoulées depuis les événements scandaleux relatés dans Le Club Vesuvius. Lucifer Box, le plus sulfureux des agents secrets de Sa Majesté, est en mission à New York, où sévit un messie fasciste aux desseins purement diaboliques. Que se cache derrière ce mystérieux « agneau » recherché par le despote Desmond Olympe, et quelles créatures infernales s’apprête-t-il à invoquer à l’aide d’une obscure incantation médiévale ? Du Manhattan Art déco des années 1920 aux inquiétantes brumes de la côte du Norfolk, Lucifer Box s’embarque alors dans un périple décoiffant, mais toujours avec sa décontraction et son charme légendaires…
Ceux d’entre vous qui ont suivi le récit quelque peu décousu de mes mémoires se souviendront peut-être que mes longues mains fines et élégantes méritent une certaine révérence. Un jeune ami les avait un jour comparées à celles que le Caravage a prêtées au Christ dans son tableau intitulé Ecce Homo. J’en avais été profondément flatté, même si j’étais précisément en train d’en faire un usage fort peu catholique.
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Bruxelles… capitale de l’imaginaire
Après le 11 septembre 2001, Madrid, Londres, Tunis, Paris… Bruxelles. La liste de villes martyres ne cesse de s’allonger. Depuis le 22 mars 2016, c’est le monde de l’imaginaire qui est touché à l’heure où saigne sa capitale. Les plus initiés ergoteront sans doute ce principe. Ils auront raison d’évoquer le Paris des Merveilles de Pierre Pevel, où la Grande-Bretagne comme mère patrie de la fantasy… et pourtant, ils se trompent.
Avez-vous déjà eu l’occasion de visiter Bruxelles, d’aller admirer la Grande place, d’en rester pantois au point de savourer une petite mousse, avant de passer aux moules frites dans une ambiance d’un autre temps et d’un autre monde ? Avez-vous déjà arpenté les quartiers sympathiques, tels que le Sablon, les galeries de Saint-Hubert, le quartier royal ? A cette longue liste, volontairement réduite, il faut encore rajouter, le Palais de Justice, l’Hôtel des Monnaies, tant et plus de musées, de places, de jardins et tant d’autres joyaux…
Tintin, Francis Blake, Victor Sackville, Lady S., Ric Hochet, Spirou et Fantasio figurent en bonne place parmi une liste d’hôtes de passage qui ont laissé leur marque. Bien d’autres sont encore passés : Rémi Georges, Morris, Franquin, Peyo, Roba, Jean Van Hamme, les de Groot père et fils, William Wance, Philippe Francq, Edgard P. Jacobs,… Marcher sur leurs traces, dans une capitale qui reste à taille humaine : ça n’a pas de prix.
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Une aventure de Lucifer box, tome 1 : Le Club Vesuvius
Titre : Le club Vesuvius
Cycle : Une aventure de Lucifer box, tome 1
Auteur : Mark Gatiss
Éditeur : Bragelonne (Le mois du cuivre)
Date de publication : 2015Synopsis : Portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante, des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blanc à sa boutonnière. Une immersion étourdissante dans les arcanes d’un ordre occulte aux pratiques décadentes – et de ses secrets les plus sulfureux.
Je ne connais rien de tel qu’un petit tour à la morgue de Scotland Yard pour se mettre le moral dans les chaussettes.
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L’Épée de Vérité, tome 15 : Le Coeur de la guerre
Titre : Le Cœur de la guerre (Warheart)
Cycle : L’Épée de Vérité, tome 15 (The Sword of Truth)
Auteur : Terry Goodkind
Éditeur : Bragelonne (Fantasy)
Date de publication : 18 novembre 2015 (2015 en VO)Synopsis : Un héros vient de mourir et l’horizon s’assombrit pour ceux qu’il laisse derrière lui.
À Saavedra, dans la citadelle, le bûcher funéraire est sur le point d’être embrasé. Lorsque ses flammes cesseront de crépiter, tout espoir s’éteindra. Au loin, dans les plaines d’Azrith, les hordes de demi-humains et de morts ranimés se préparent à attaquer le Palais du Peuple. Le dernier rempart avant une victoire totale.
Tant d’obscurité et si peu d’espoir. Pourtant, une étincelle de vie brille encore dans ces ténèbres…Les sorciers tiennent toujours leur promesses…
Pour la troisième fois, l’on nous annonce la fin de l’Épée de vérité. La première fois ce fut avant l’annonce d’un nouveau cycle, la deuxième une « bévue » de l’éditeur français Bragelonne et la dernière annonce en date s’appelle Le Cœur de la guerre. Espérons que cette fois-ci soit la bonne.
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Moriarty : Le chien des d’Uberville
Titre : Moriarty : Le chien des d’Uberville (Professor Moriarty: The Hound of the D’Urbervilles)
Auteur : Kim Newman
Éditeur : Bragelonne (Le Mois du Cuivre)
Date de publication : novembre 2015 (2011 en VO)Synopsis : Imaginez les jumeaux maléfiques de Sherlock Holmes et du docteur Watson, et vous obtiendrez le redoutable duo formé par le professeur James Moriarty, serpent rusé d’une intelligence remarquable aussi cruel qu’imprévisible, et le colonel Moran, violent, libertin et politiquement incorrect. Ensemble, ils règnent sur Londres en maîtres du crime, tenant dans leur poing police et hors-la-loi.
Quelle que soit leur mission, du meurtre au cambriolage de haut vol, Moriarty et Moran accueillent un flot de visiteurs malfaisants : membres du Si-Fan assoiffés de sang, Vampires de Paris, et même une certaine Irène Adler…Les imbéciles aimeraient vous faire croire qu’une fois que vous avez éliminé l’impossible, ce qu’il en reste, même si c’est improbable, doit être la vérité…
Merci aux éditions Bragelonne d’avoir eu la très bonne idée d’éditer le roman Moriarty de Kim Newman. L’éditeur a fait du beau boulot : tranche argentée, papier de qualité, couverture soignée faisant penser à un ouvrage de steampunk (ce qui n’est pas le cas). Merci également au dandy anglais pour la réunion de ces sept nouvelles, enrichies d’une préface destinée à faire croire qu’il s’agit ici de l’œuvre du colonel Sébastian Moran, découverte récemment…
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Le Livre sur la Place 2015 : une aventure nancéienne
Parvenir à Nancy par la route ou par les rails pour ce weekend des 11, 12 et 13 septembre est déjà une aventure. Les courageux qui auront opté pour la première solution vont devoir affronter avec courage et patience feux rouges (en grand nombre) ainsi qu’une forte affluence sur les routes et dans les parkings. Les seconds sont à peine moins chanceux, car voilà que la SNCF se décide à entreprendre des travaux en gare de Nancy, le manque d’insultes et de commentaires désobligeants probablement…
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Les Yeux du Dragon
Titre : Les Yeux du Dragon (The Eyes of the Dragon)
Auteur : Stephen King
Éditeur : Albin Michel / Pocket
Date de publication : 1995 / 2007 (1984 pour la VO)Synopsis : Roland le Bon règne sur le royaume de Délain. Ce n’est ni un mauvais roi , ni un bon roi, il fait ce qu’il peut à cette place qui lui est revenue de par sa naissance même s’il se sent parfois dépassé par la tâche. Son épouse Sasha est une femme bonne, qui lui fait prendre des décisions généreuses, mais son influence est contrebalancée par celle de Flagg, le magicien du royaume, personnage terrifiant dont personne ne sait véritablement l’âge. Flagg est diabolique et souhaite que le chaos s’installe sur Délain. Il revient de manière cyclique depuis des millénaires pour semer les graines du trouble et le rôle de Sasha auprès de Roland pourrait mettre à mal ses sombres projets d’autant plus que l’héritier du trône, Peter, promet d’être un grand roi, un bon roi : un roi comme Flagg ne les aime pas. Le sorcier va alors mettre au point un plan machiavélique pour prendre le contrôle sur le royaume…
Un vrai roi ne change pas, malgré l’exil, la prison ou la torture. Un vrai roi ne perd pas son temps à se justifier et à s’expliquer. Un vrai roi fait simplement part de sa volonté.
Auteur prolifique, Stephen King se transforme le temps d’un roman en un conteur qui nous invite à écouter une balade composée par un ménestrel. Originellement conçue comme une histoire destinée à être racontée à sa fille, voilà que Les yeux du dragon permettent de partager cette expérience à un public bien plus large.
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Dracula [1897]
Titre : Dracula
Auteur : Bram Stoker
Éditeur : J’ai Lu
Date de publication : 1897 (VO) / 1978 (traduction française)Synopsis : En arrivant dans les Carpates, le clerc de notaire londonien Jonathan Harker est épuisé par son périple. Mais son client et hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre lui a été retenue à l’auberge pour la nuit, an attendant de rejoindre le château en calèche. Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d’un crucifix et de guirlandes d’ail ? Malgré ces mises en garde, Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi faire frissonner. Mais enfin, tant de superstitions au cœur du XIXe siècle ! Jonathan est un homme raisonnable…
Nul homme ne soit, tant qu’il n’a pas souffert de la nuit, à quel point l’aube peut être chère et douce au cœur.
Dracula de Bram Stoker appartient à cette catégorie d’ouvrages assez rares : ceux qui ont marqué leur époque et la littérature de manière générale. Composé au XIXème siècle et qualifiable de Pavé (plus de 500 pages), dans un style d’une autre époque, il peut de prime abord démotiver un certain nombre de vocations, ce qui serait tout simplement une grave erreur.
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Les Imaginales 2015 : Épinal, les Vosges et l’univers fantasy
Qu’une ville de province tente d’organiser un festival dédié au fantastique, cela relève du challenge. Lorsqu’il s’agit de la ville d’Épinal, le chef-lieu du département des Vosges, qui parvient, depuis 2002 à mobiliser autant d’acteurs autour d’un festival dont l’envergure dépasse le cadre national, nous assistions-là à un prodige.
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Chronique d’une razzia au Livre sur la Place
A peine embarqué dans un cheval de fer qui quitte Metz à pleine allure, voilà que la pluie se met de la partie et prend visiblement un plaisir certain à sévir avec ardeur. Quel crève-cœur de voir le centre Pompidou, chef d’œuvre architectural unique niché dans un écrin méconnu, ah Metz !, battu par les vents, la pluie, la grisaille.
L’arrivée dans la grande rivale, la « ville du Sud » n’est guère réjouissante. Le parapluie est de rigueur. Mais fort heureusement voilà des panneaux indicateurs forts sympathiques. Peu importe où l’on se retrouve, par où l’on s’égare… aucun doute n’est permis : le sentier est bien balisé et aucun passant ne peut prétexter ne pas savoir où aller.