Récit contemporain

Tout ce dont on rêvait

Tout ce dont on rêvait

Titre : Tout ce dont on rêvait
Auteur : François Roux
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : 28 décembre 2016

Synopsis : 1993, Justine a 25 ans et rêve d’une grande histoire d’’amour. Une nuit d’ivresse, elle rencontre deux frères, Alex et Nicolas, et tombe éperdument amoureuse d’’Alex. Mais vingt ans plus tard, elle est mariée à Nicolas. Ils ont deux enfants et vivent un bonheur tranquille, jusqu’’au jour où Nicolas est licencié et tout se détraque. Comment un couple peut-il résister à l’adversité du temps ? Au chômage? À l’’âpreté et à la matérialité de la vie ? Sans concession et sans cliché, François Roux nous parle de nous, de notre époque, de nos contradictions.

Note 2.5

Je ne me fais aucune illusion, Marie-Ange, plus personne ne voudra d’un type comme moi. Même toi, tu ne veux plus de moi. Je suis une merde. Grâce à toi, je suis une merde rasée de frais, une merde emballée dans de jolis costumes bleu marine, une merde impeccablement coiffée et épilée, mais je suis une merde malgré tout.

Après « Le bonheur national brut », François Roux continue d’ausculter des personnages lambda confrontés à la violence de notre époque (la crise de 2008 jusqu’aux attentats commis contre Charlie Hebdo en toile de fond).

Ici il s’agit d’un couple, Justine et son mari Nicolas, tous les deux solidement installés socialement, qui voit son équilibre menacé par la perte d’emploi de Nicolas à l’approche de ses 50 ans. Si les sujets abordés font écho à nos angoisses, notamment sur le chômage et tout les traumatismes que celui-ci engendre, le livre perd de sa force lorsque François Roux s’intéresse à la déliquescence du couple, le désir et la routine qui s’installe fatalement dans une relation au long cours. L’autre défaut majeur vient du regard pas forcément empathique pour ces personnages. Un roman bien en deçà du précédent pour ma part.

Une petite déception…

Livrovore passionné de lecture, de cinéma, de théâtre et en règle générale par tout ce qui a trait à la culture, sans prétention.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.