Fantasy

Fils-des-brumes, tome 2 : Les puits de l’ascension

Fils-des-brumes, tome 2

Titre : Le puits de l’ascension
Cycle : Fils-des-brumes, tome 2
Auteur : Brandon Sanderson
Éditeur : Orbit / Le livre de poche
Date de publication : 2010/2012

Synopsis : En mettant fin au règne brutal et millénaire du tyran, ils ont réalisé l’impossible. À présent, Vin, la gamine des rues devenue Fille-des-Brumes, et Elend Venture, le jeune noble idéaliste, doivent construire un nouveau gouvernement sur les cendres de l’Empire. Mais trois armées menées par des factions hostiles, dont celle des monstrueux koloss, font le siège de Luthadel. Alors que l’étau se resserre, une légende évoquant le mystérieux Puits de l’Ascension leur offre une lueur d’espoir. Et si tuer le Seigneur Maître avait été la partie la plus facile ?

Note 3.0

Chaos et stabilité : la brume représentait les deux. La Terre accueillait un Empire, cet Empire une dizaine de royaumes brisés, ces royaumes des villes, cités, villages et plantations. Et au-dessus de tous, en eux, autour d’eux, régnait la brume. Elle était plus constante que le soleil, car les nuages ne pouvaient la masquer. Plus puissante que les tempêtes, car capable de survivre aux caprices du climat. Elle était constamment là. Changeante mais éternelle.

 

Après un premier volume remarquable, sorte de remake d’Ocean’s Eleven version fantasy, force est de constater que ce second tome de la trilogie « Fils-des-brumes » est malheureusement quelque peu en dessous du précédent. On y retrouve notre bande de voleurs quelques mois après le fameux coup d’état contre le Seigneur Maître qui s’était soldé par la mort du tyran et la proclamation d’Elend en tant que nouveau leader à la tête de Luthadel. C’est évidemment avec plaisir que l’on renoue avec ces personnages auxquels on a appris à s’attacher et surtout que l’on se refamiliarise avec le système de « magie » très original de Sanderson basé sur la combustion de métaux et qui offre de nombreuses possibilités exploitées avec ingéniosité par l’auteur, notamment en ce qui concerne les scènes de combat. De même, c’est sans mal que l’on se laisse à nouveau porter par la plume très fluide de Sanderson qui a décidément le don pour captiver son lecteur.

Il est cependant difficile de passer outre un certain nombre de défauts qui font de ce « Puits de l’ascension » un tome un peu moins réussi que le précédent. L’intrigue, tout d’abord, souffre ici d’un léger manque d’originalité (un comble quand on se rappelle la qualité de celle du premier volume) ce qui a tendance à rendre le récit moins passionnant et à renforcer parfois l’impression que l’auteur fait traîner les choses en longueur à dessein (1000 pages pour ce second tome tout de même…). Autre petit problème (SPOILER) : la disparition de Kelsier, personnage de loin le plus complexe et charismatique de cette trilogie, et le passage sur le devant de la scène d’Elend, jeune noble idéaliste qui, en ce qui me concerne, me paraît beaucoup plus fade, voire par moment agaçant de part sa naïveté. « Le puits de l’ascension » recèle malgré tout quelques bonnes surprises, notamment en ce que concerne les nouveaux personnages comme le fils-des-brumes Zane ou le kandra attaché au service de Vin.

 

Au final, un second tome légèrement en dessous du précédent qui mettait, il faut l’avouer, la barre assez haut. On suit malgré tout avec plaisir la suite des aventures de Vin, Elend et compagnie qui n’ont pas fini d’avoir à subir les conséquences de la disparition du Seigneur Maître.

Voir aussi : Tome 1 ; Tome 3

Autres critiques : Blackwolf (Blog-o-livre) ; Jean-Philippe Brun (L’ours inculte) ; Ptitelfe (Le blog de Ptitelfe)

Antiquiste passionnée d’art, de cinéma, de voyage et surtout grande lectrice des littératures de l’imaginaire (fantasy essentiellement).

Aucun commentaire

  • lorhkan

    Le premier est vraiment bon en effet, le reste moins, surtout ce deuxième tome…
    Le troisième redresse la barre, avec ce final assez cataclysmique, mais on est assez loin de la qualité du premier volume.
    C’est très young adult si on y regarde bien : de jeunes personnages centraux, une histoire d’amour pleine de guimauve assez mièvre, etc… Ça ne veut pas dire que le young adult c’est nul, mais quelque chose d’un peu plus adulte dans le côté « relations humaines » ne m’aurait pas déplu.

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