Fantasy

L’Épée de Vérité, tome 15 : Le Coeur de la guerre

L'épée de vérité 15 Le Coeur de la Guerre

Titre : Le Cœur de la guerre (Warheart)
Cycle : L’Épée de Vérité, tome 15 (The Sword of Truth)
Auteur : Terry Goodkind
Éditeur : Bragelonne (Fantasy)
Date de publication : 18 novembre 2015 (2015 en VO)

Synopsis : Un héros vient de mourir et l’horizon s’assombrit pour ceux qu’il laisse derrière lui.
À Saavedra, dans la citadelle, le bûcher funéraire est sur le point d’être embrasé. Lorsque ses flammes cesseront de crépiter, tout espoir s’éteindra. Au loin, dans les plaines d’Azrith, les hordes de demi-humains et de morts ranimés se préparent à attaquer le Palais du Peuple. Le dernier rempart avant une victoire totale.
Tant d’obscurité et si peu d’espoir. Pourtant, une étincelle de vie brille encore dans ces ténèbres…

Note 3.0

Les sorciers tiennent toujours leur promesses…

Pour la troisième fois, l’on nous annonce la fin de l’Épée de vérité. La première fois ce fut avant l’annonce d’un nouveau cycle, la deuxième une « bévue » de l’éditeur français Bragelonne et la dernière annonce en date s’appelle Le Cœur de la guerre. Espérons que cette fois-ci soit la bonne.

Après plus de dix ans de bons et loyaux services, le Sourcier, alias Richard Rahl, alias le caillou dans la mare, alias fuer grissa ost drauka, alias le tributaire d’une liste si longue de surnoms qu’il serait pour le moins fastidieux de tous les évoquer sans faire de révélations malvenues, vivait des événements pour le moins tragiques. La fin du quatorzième roman de la saga fut pour le moins détonnant et surprenant.

Cet événement a suscité une certaine émotion chez les fans, même si certains (dont votre serviteur fait partie) émettaient quelques doutes. Le titre de ce quinzième roman ne peut que leur donner plus de contenance. Il faudra toutefois attendre un bon tiers du livre pour avoir une réponse… qui est une véritable blague, mais assez bien justifiée par son concepteur.

Difficile d’aller plus loin sinon pour évoquer les impressions générales laissées par ce livre. Entre chien et loup, mi-figue mi-raisin, « est-ce du lard ou du cochon ? » : la sagesse populaire ne manque pas d’expressions qui peuvent ici être accolées au petit dernier de Terry Goodkind. Le scénario (le premier tiers assez ennuyeux passé) est assez intéressant mais convenu. Malgré quelques bonnes surprises, l’auteur suit une trame qui ne surprend pas vraiment. Au moins, l’histoire a le mérite d’être rythmée par les effets conjugués d’un double compte à rebours.

Le dénouement est assez adroitement présenté, même si là aussi il faut reconnaitre que le choix (décisif) de l’un des personnages tombe comme un cheveu sur la soupe. Solution de simplicité ou volonté de surprendre le lecteur ? Le choix est difficile à faire. Certains épisodes, notamment ceux concernant Regula sont à la limite du ridicule. La lecture de ces 400 pages est, comme toujours, parasitée (osons le dire franchement) par des expressions qui reviennent trop souvent.

Constat bien amer pour un point, qui nous l’espérons tous sera, final.

L’ambiance générale des derniers tomes est bien présente. Les Terres noires, les nouvelles créatures, les affrontements sont le fruit d’une imagination féconde et qui parvient à nous maintenir en haleine. Dommage toutefois que celle-ci soit trop souvent bridée par les besoins de l’intrigue. Ainsi les cadavres ranimés (concession à la mode des zombies) sont à peine évoqués avant d’être purement et simplement oubliés !

Le Cœur de la guerre est donc le signe évident que la série est arrivée à bout de souffle. Ce point final sera à réserver à ceux qui sont encore dans l’aventure et qui veulent en connaître l’achèvement. Celui-ci est franchement manichéen. Quelques nuances auraient été les bienvenues. Pas sûr qu’il plaise à tout le monde. Tout ça pour ça, oui mais il faut quand même reconnaître que le voyage qui nous y amène n’est pas désagréable.

Autres critiques : Gillossen (Elbakin)

Déjà critique sur le blog Kriticon, Davalian est fan de tous les genres de l’imaginaire.

Aucun commentaire

  • Boudicca

    J’avais adoré les trois/quatre premiers tomes que j’ai découvert plus jeune. Puis j’ai vite été gênée par les idées quelques peu nauséabondes à peine voilées de l’auteur. J’ai abandonné au tome 9 et ta critique me conforte dans l’idée que je n’ai finalement pas loupé grand chose ^-^

  • belette2911

    J’ai arrêté à la fin de la première saga, parce que je pensais que c’était bien la fin et que ça commençait à devenir long, j’ai refusé de lire la suite, je comprends aussi Boudicca pour certaines idées… avec les américains, on peut montrer dans une série un ver dans une blessure, un cadavre, de la violence, mais on se bécote pas avant de s’être marié ! On viole, mais on baise pas !

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