Fiction historique

Le temps des aveux

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Titre : Le temps des aveux
Scénario : Antoine Audouard et Régis Wargnier. D’après le roman Le Portail de François Bizot (2000)
Réalisateur : Régis Wargnier
Acteurs principaux : Raphael Personnaz, Kompheak Phoeung, Olivier Gourmet,Thanet Thorn, Steve Driesen
Date de sortie française : 17 décembre 2014

Synopsis : Cambodge, 1971. Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l’embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…

Note 3.0

Je ne fais pas ça par cruauté, c’est juste que je dois le faire.

« Le temps des aveux » raconte l’histoire de François Bizot (enlevé par les Khmers rouges) et sa rencontre avec le tortionnaire Douch, tristement célèbre pour avoir dirigé la terrible prison Tuol Sleng, aussi connue sous le nom de S-21. Le film de Wargnier se décline en trois tableaux, l’avant, le temps de l’enlèvement puis l’après, et s’attache à montrer, malgré les horreurs commis par les Khmers, le lien indéfectible qui va se nouer entre les deux hommes.

Le personnage se fait observateur et malgré l’horreur du quotidien, Wargnier ne réussit presque jamais à nous émouvoir. Et puis le récit devient enfin captivant, avec le retour du prisonnier auprès des siens, avec l’évacuation de l’ambassade de France (avec encore une fois l‘excellent Olivier Gourmet), la folie Khmers Rouges de Pol Pot et de ses sbires prenant tout son sens. Si Raphael Personnaz et Kompheak Phoeung paraissent un peu lisses dans la première partie du film et peinent à convaincre, ils gagnent en intensité et complexité dans la dernière partie.

« Le temps des aveux », à cause d’une mise en scène ultra classique, n’est pas le grand film qu’il aurait pu être (voir le film de Roland Joffé « La déchirure »). Il en est cependant, de par son sujet, estimable.

 

Livrovore passionné de lecture, de cinéma, de théâtre et en règle générale par tout ce qui a trait à la culture, sans prétention.

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